Le rendez-vous des P.P.
La fin du mois d'Octobre me voit en général très perplexe : j'oscille entre la réjouissante perspective de quelques grasses matinées successives pendant quelques jours et les inconvénients de saison : le froid, le brouillard matinal, la fatigue générale, proportionnelle à l'agitation d'adolescentulus domesticus... et surtout... surtout... plaie d'entre les plaies ... LA REUNION PARENTS-PROFS !!!
Je le reconnais, je suis probablement une très très mauvaise mère à la limite de l'incurie parce que je ne bondis plus de joie à la perspective de rencontrer les enseignants de Ainé. Ma première rencontre en maternelle s'est avérée très décevante : celle qui avait 6 h par jour la charge de ma Merveille avait déjà, au terme d'une fort brève cohabitation, repéré les quelques menus défauts de mon poussinou (défauts aussi maigrichons que rares, évidemment...)
Depuis, chaque année, l'opération se reproduit à l'identique.
Si en 5ème il apportait encore la feuille de rendez-vous afin que je me glisse dans les cases horaires convenant à mon emploi du temps de femme active, depuis l'année dernière, il décide tout seul de mon emploi du temps entre 18h30 et 20h ces soirs-là... Cette année, mal-heur du calendrier, la rencontre tombait un jeudi, mon jour le plus chargé.
"J'ai oublié de te dire, j'ai pris un rdv en plus avec le prof d'anglais, c'est à 18h40". Il est 18h, si je dois repartir dans 20 mn pas la peine de quitter mes bottes... ça ne fera jamais que 11h que mes pieds macèrent ... Je jette un coup d'oeil au planning et encore une fois j'admire cet optimisme débridé dont fait preuve chaque année l'administration de nos collèges : un rdv cadencé toutes les 5 mn... hop hop hop, 5 mn théoriques par prof et par élève... sauf à supposer que tous les élèves sont brillantissimes et que le chant des louanges est bref, 5 mn, c'est tout de même très peu. 18h40-18h50-19h-19h05-19h10. Soit 5 enseignants à rencontrer... Là, un parent novice se serait dit "bah, trinnquiiiiille, à 19h30 grand max je suis à la maison".
Las ! Nenni, nenni de chez nenni !
Bon. Dociles, nous arrivons en avance sur le parking du collège. Puis, au pied des escaliers, nous nous écorchons les yeux (surtout moi) à chercher la liste profs/salles affichée sur un poteau dans la pénombre ... Ainé connaissant les lieux par coeur, il me guide à travers les étages, d'un pas qui ralentit à mesure que nous approchons. Toujours dans la pénombre. Surtout, il ne lui viendrait pas à l'idée d'allumer, lui qui connait l'emplacement des interrupteurs... Un instant, je me demande si par hasard il ne ferait pas exprès, une fracture inopinée du col du fémur de sa vieille mère serait probablement un contre-temps fort apprécié.
Nous émergeons dans un couloir, des nuées de parents collés au halo lumineux des salles de classes restées grandes ouvertes. 102-103-104-105-106-voilà, 107. Evidemment, nous ne sommes ni les seuls, ni les premiers et c'est là que l'anarchie commence. Et l'école de la patience et de la zen attitude. Ambiance Forum des Associations... Y a une queue monstre au stand judo et à celui de la danse.
Sourire à la ronde ; en langage non verbal, ça signifie que tu viens en paix et que tu n'as pas l'intention de piquer le tour de ceux qui sont arrivés là avant toi. Même s'ils avaient rendez-vous 1/2h après toi. C'est la tacite loi du parent d'élève. Tes compagnons de galère tu respecteras... Mais ta progéniture n'a ni ta patience ni ta courtoisie et va s'enquérir auprès des progénitures d'autrui "t'avais rendez-vous à quelle heure, toi ?" avant de t'en revenir en soufflant "ça saooouuule, y en a encore deux avant nous..." et de s'adosser bruyamment contre le mur en soupirant de plus belle... jusqu'à ce que surgisse au détour du couloir un sien conscrit, ses ascendants dans son sillage...
On reconnait d'où ils viennent à son air contrit, à celui furibond des adultes qui l'accompagnent et aux mètres qui séparent ces deux camps ... Emplis d'une compassion mutuelle et réciproque, nos ados s'adressent vague rictus, borborygmes tribaux et frôlements de mains.
Ainé reprend sa position contre le mur... un peu plus mollement qu'auparavant. Lorsque vient ton tour de parent d'élève, tu écoutes, accablé mais pas surpris... Après tout, tu connais la chanson, les paroles, la musique et la muse. En sortant tu te demandes ce que la suite te réserve.
Consciencieusement tu t'empiles dans la queue à la salle d'en face... toujours sourire, même si le thé que tu as bu dans l'après-midi se rappelle à ton bon souvenir... rester là, ne pas manquer son tour on a déjà 30 mn de retard...
" En attendant je vais voir salle 204 si Mme Machin a du monde sinon on va la voir direct parce que là, heu, ça saoule". On avait compris... Va mon fils, ça m'évitera de te voir soupirer d'impatience alors que moi je piaffe de joie, à 19h bientôt 30, avec une implosion de vessie qui menace ! Bien sûr, Ainé a en cours de route rencontré un copain (qu'il n'a pas du voir dans la journée, entre les récrés, la cantine et les heures de perm'...pensez donc !) et a quasi oublié pourquoi il était encore au collège en pleine nuit ... il vient vous rejoindre, penaud, tandis que vous écoutez tête basse une prof d'espagnol très remontée... "Il pourrait tellement mieux faire s'il s'en donnait la peine".
Je sais, ma brave dame... je sais...
La fois suivante vous ratez votre tour, vous avez insisté pour visiter les toilettes, ouf, c'était moins une ("Voilà, maintenant on a raté notre tour on va encore devoir attendre des plombes...") Je peux te gifler en public, poussinou ingrat ?!! Vous vous en étranglez de stupeur et la répartie est cinglante. S'ensuit une logorrhée qui a pour effet immédiat de vous soulager de l'énervement qui s'accumule tout en mettant K.O. l'adversaire adolescentulus. Saoulé de paroles, il est. C'est le double effet "mère-en-colère". Dans le torrent de mots sans contrôle parental, il y a guitare et confisqué. Même en te cachant derrière un minable "puisque c'est comme ça", sur ce coup-là t'es pas très fière d'agiter ça en représailles... la guitare c'est sa soupape de survie. Tu as même carrément un peu honte. Ainé est à présent assis par terre, il a trouvé l'astuce pour échapper au verbiage il change d'étage...
Même joueur rejoue encore ...
Il est 20h 15 quand tu sors tout juste de l'avant-dernier rendez-vous, encore plus abattue, adolescentulus plus que penaud... Il fait maintenant nuit noire dehors, tu as faim, chaud aux pieds, chaud à la tête et une grosse colère que tu contiens comme tu peux... Tu te demandes si ça vaut encore le coup d'aller voir la prof de math, vu qu'on t'a gardé le meilleur pour la fin... tu te demandes s'ils ne vous ont pas oubliés dans le collège désert... tu te demandes si... Eh bien si, la prof de maths est encore là, pas toute seule, elle est en pleine séance de remontage de bretelles... SUIVANT. Ainé se dilue, il traine la patte, se colle au fond de sa chaise en regardant ses pieds comme s'il découvrait ses baskets pour la première fois. J'essaie de sourire encore poliment à celle qui prend de son temps si tard le soir. Oui. Oui... tu as bien compris ? C'est sûr ça ? Tu promets ? C'est bien vrai ? Se désoler, opiner du chef, faire les gros yeux, se demander simultanément ce qu'on va bien pouvoir trouver comme méthode nouvelle pour motiver cet ado... orientation... blabla... orientation... blablabla... trop tard pour...
21h. Dire merci d'être resté si tard... s'en aller ensemble parce que vous êtes vraiment les derniers, chercher avec une désinvolture feinte une porte de sortie encore ouverte dans le collège toutes lumières éteintes... parler avec la prof un peu plus légèrement... tout ça n'a été drôle pour personne. Ainé est muet. Il marche tête baissée, ses cheveux rabattus sur son visage. Deux tâches grises garées côte à côte sur le parking sombre, quelle drôle de coïncidence. Bonne soirée, au revoir et bonnes vacances !
Sermoner. Jouer son rôle de parent. Menacer et en avoir honte en même temps. Revenir sur ses mots et faire un marché quelques centaines de mètres plus loin. En fixant le halo des phares sur la route à travers champs, les dents serrées. Soupirer. Faire promettre. Se promettre à soi-même de prendre plus le temps de se pencher sur lui. Vers lui. L'aider à s'organiser, par exemple. Lui prévoir une méthodologie. Se dire qu'il vous ressemble, qu'il vous fait tellement penser à vous au même âge... ne pas le lui dire, par contre, ça ferait ancien combattant ! L'aider sans le harceler, parce que c'est fragile à cet âge-là, c'est tellement, tellement susceptible... Mine de rien.
D'ailleurs, en rentrant, il a juste marmonné un "j'aipasfaimj'vaism'coucher" d'une telle voix que le coeur maternel s'est fendu... Plus tard, je suis allée poser ma main sur sa joue, dans son lit. Il ne dormait pas, il n'a pas bougé. Il n'a pas retiré sa joue. Je me suis enhardie à y déposer un baiser, lui glisser un "je t'aime mon grand poussin ,et je te fais confiance".
Le lendemain matin, son appétit n'était toujours pas revenu...
Je fais quoi, maintenant, je confisque la guitare pour marquer le coup ou pas ? J'avoue ne pas avoir le courage de lui ôter ce qui lui tient lieu de bouée en cas de gros grain... en même temps, "marquer le coup" semble nécessaire ...
Je le reconnais, je suis probablement une très très mauvaise mère à la limite de l'incurie parce que je ne bondis plus de joie à la perspective de rencontrer les enseignants de Ainé. Ma première rencontre en maternelle s'est avérée très décevante : celle qui avait 6 h par jour la charge de ma Merveille avait déjà, au terme d'une fort brève cohabitation, repéré les quelques menus défauts de mon poussinou (défauts aussi maigrichons que rares, évidemment...)
Depuis, chaque année, l'opération se reproduit à l'identique.
Si en 5ème il apportait encore la feuille de rendez-vous afin que je me glisse dans les cases horaires convenant à mon emploi du temps de femme active, depuis l'année dernière, il décide tout seul de mon emploi du temps entre 18h30 et 20h ces soirs-là... Cette année, mal-heur du calendrier, la rencontre tombait un jeudi, mon jour le plus chargé.
"J'ai oublié de te dire, j'ai pris un rdv en plus avec le prof d'anglais, c'est à 18h40". Il est 18h, si je dois repartir dans 20 mn pas la peine de quitter mes bottes... ça ne fera jamais que 11h que mes pieds macèrent ... Je jette un coup d'oeil au planning et encore une fois j'admire cet optimisme débridé dont fait preuve chaque année l'administration de nos collèges : un rdv cadencé toutes les 5 mn... hop hop hop, 5 mn théoriques par prof et par élève... sauf à supposer que tous les élèves sont brillantissimes et que le chant des louanges est bref, 5 mn, c'est tout de même très peu. 18h40-18h50-19h-19h05-19h10. Soit 5 enseignants à rencontrer... Là, un parent novice se serait dit "bah, trinnquiiiiille, à 19h30 grand max je suis à la maison".
Las ! Nenni, nenni de chez nenni !
Bon. Dociles, nous arrivons en avance sur le parking du collège. Puis, au pied des escaliers, nous nous écorchons les yeux (surtout moi) à chercher la liste profs/salles affichée sur un poteau dans la pénombre ... Ainé connaissant les lieux par coeur, il me guide à travers les étages, d'un pas qui ralentit à mesure que nous approchons. Toujours dans la pénombre. Surtout, il ne lui viendrait pas à l'idée d'allumer, lui qui connait l'emplacement des interrupteurs... Un instant, je me demande si par hasard il ne ferait pas exprès, une fracture inopinée du col du fémur de sa vieille mère serait probablement un contre-temps fort apprécié.
Nous émergeons dans un couloir, des nuées de parents collés au halo lumineux des salles de classes restées grandes ouvertes. 102-103-104-105-106-voilà, 107. Evidemment, nous ne sommes ni les seuls, ni les premiers et c'est là que l'anarchie commence. Et l'école de la patience et de la zen attitude. Ambiance Forum des Associations... Y a une queue monstre au stand judo et à celui de la danse.
Sourire à la ronde ; en langage non verbal, ça signifie que tu viens en paix et que tu n'as pas l'intention de piquer le tour de ceux qui sont arrivés là avant toi. Même s'ils avaient rendez-vous 1/2h après toi. C'est la tacite loi du parent d'élève. Tes compagnons de galère tu respecteras... Mais ta progéniture n'a ni ta patience ni ta courtoisie et va s'enquérir auprès des progénitures d'autrui "t'avais rendez-vous à quelle heure, toi ?" avant de t'en revenir en soufflant "ça saooouuule, y en a encore deux avant nous..." et de s'adosser bruyamment contre le mur en soupirant de plus belle... jusqu'à ce que surgisse au détour du couloir un sien conscrit, ses ascendants dans son sillage...
On reconnait d'où ils viennent à son air contrit, à celui furibond des adultes qui l'accompagnent et aux mètres qui séparent ces deux camps ... Emplis d'une compassion mutuelle et réciproque, nos ados s'adressent vague rictus, borborygmes tribaux et frôlements de mains.
Ainé reprend sa position contre le mur... un peu plus mollement qu'auparavant. Lorsque vient ton tour de parent d'élève, tu écoutes, accablé mais pas surpris... Après tout, tu connais la chanson, les paroles, la musique et la muse. En sortant tu te demandes ce que la suite te réserve.
Consciencieusement tu t'empiles dans la queue à la salle d'en face... toujours sourire, même si le thé que tu as bu dans l'après-midi se rappelle à ton bon souvenir... rester là, ne pas manquer son tour on a déjà 30 mn de retard...
" En attendant je vais voir salle 204 si Mme Machin a du monde sinon on va la voir direct parce que là, heu, ça saoule". On avait compris... Va mon fils, ça m'évitera de te voir soupirer d'impatience alors que moi je piaffe de joie, à 19h bientôt 30, avec une implosion de vessie qui menace ! Bien sûr, Ainé a en cours de route rencontré un copain (qu'il n'a pas du voir dans la journée, entre les récrés, la cantine et les heures de perm'...pensez donc !) et a quasi oublié pourquoi il était encore au collège en pleine nuit ... il vient vous rejoindre, penaud, tandis que vous écoutez tête basse une prof d'espagnol très remontée... "Il pourrait tellement mieux faire s'il s'en donnait la peine".
Je sais, ma brave dame... je sais...
La fois suivante vous ratez votre tour, vous avez insisté pour visiter les toilettes, ouf, c'était moins une ("Voilà, maintenant on a raté notre tour on va encore devoir attendre des plombes...") Je peux te gifler en public, poussinou ingrat ?!! Vous vous en étranglez de stupeur et la répartie est cinglante. S'ensuit une logorrhée qui a pour effet immédiat de vous soulager de l'énervement qui s'accumule tout en mettant K.O. l'adversaire adolescentulus. Saoulé de paroles, il est. C'est le double effet "mère-en-colère". Dans le torrent de mots sans contrôle parental, il y a guitare et confisqué. Même en te cachant derrière un minable "puisque c'est comme ça", sur ce coup-là t'es pas très fière d'agiter ça en représailles... la guitare c'est sa soupape de survie. Tu as même carrément un peu honte. Ainé est à présent assis par terre, il a trouvé l'astuce pour échapper au verbiage il change d'étage...
Même joueur rejoue encore ...
Il est 20h 15 quand tu sors tout juste de l'avant-dernier rendez-vous, encore plus abattue, adolescentulus plus que penaud... Il fait maintenant nuit noire dehors, tu as faim, chaud aux pieds, chaud à la tête et une grosse colère que tu contiens comme tu peux... Tu te demandes si ça vaut encore le coup d'aller voir la prof de math, vu qu'on t'a gardé le meilleur pour la fin... tu te demandes s'ils ne vous ont pas oubliés dans le collège désert... tu te demandes si... Eh bien si, la prof de maths est encore là, pas toute seule, elle est en pleine séance de remontage de bretelles... SUIVANT. Ainé se dilue, il traine la patte, se colle au fond de sa chaise en regardant ses pieds comme s'il découvrait ses baskets pour la première fois. J'essaie de sourire encore poliment à celle qui prend de son temps si tard le soir. Oui. Oui... tu as bien compris ? C'est sûr ça ? Tu promets ? C'est bien vrai ? Se désoler, opiner du chef, faire les gros yeux, se demander simultanément ce qu'on va bien pouvoir trouver comme méthode nouvelle pour motiver cet ado... orientation... blabla... orientation... blablabla... trop tard pour...
21h. Dire merci d'être resté si tard... s'en aller ensemble parce que vous êtes vraiment les derniers, chercher avec une désinvolture feinte une porte de sortie encore ouverte dans le collège toutes lumières éteintes... parler avec la prof un peu plus légèrement... tout ça n'a été drôle pour personne. Ainé est muet. Il marche tête baissée, ses cheveux rabattus sur son visage. Deux tâches grises garées côte à côte sur le parking sombre, quelle drôle de coïncidence. Bonne soirée, au revoir et bonnes vacances !
Sermoner. Jouer son rôle de parent. Menacer et en avoir honte en même temps. Revenir sur ses mots et faire un marché quelques centaines de mètres plus loin. En fixant le halo des phares sur la route à travers champs, les dents serrées. Soupirer. Faire promettre. Se promettre à soi-même de prendre plus le temps de se pencher sur lui. Vers lui. L'aider à s'organiser, par exemple. Lui prévoir une méthodologie. Se dire qu'il vous ressemble, qu'il vous fait tellement penser à vous au même âge... ne pas le lui dire, par contre, ça ferait ancien combattant ! L'aider sans le harceler, parce que c'est fragile à cet âge-là, c'est tellement, tellement susceptible... Mine de rien.
D'ailleurs, en rentrant, il a juste marmonné un "j'aipasfaimj'vaism'coucher" d'une telle voix que le coeur maternel s'est fendu... Plus tard, je suis allée poser ma main sur sa joue, dans son lit. Il ne dormait pas, il n'a pas bougé. Il n'a pas retiré sa joue. Je me suis enhardie à y déposer un baiser, lui glisser un "je t'aime mon grand poussin ,et je te fais confiance".
Le lendemain matin, son appétit n'était toujours pas revenu...
Je fais quoi, maintenant, je confisque la guitare pour marquer le coup ou pas ? J'avoue ne pas avoir le courage de lui ôter ce qui lui tient lieu de bouée en cas de gros grain... en même temps, "marquer le coup" semble nécessaire ...
Libellés : L'aventure du quotidien, Mes poussins
18 Comments:
Si je savais quoi suggérer, je le dirais, hein.
Mais je ne sais pas alors juste un gros calin virtuel. A tous les deux.
Ah si, une petite suggestion de lecture : le Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués
http://www.payot-rivages.fr/asp/fiche.asp?Id=5570
Je laisse un petit commentaire mais je sais que je ne vais pas être utile... C'est tellement dur de donner un conseil dans ces circonstances...
Fais ce qui te semble le mieux et ce sera le mieux !!!
PS : je ne t'envie pas du tout ces réunions PP ; moi, j'ai encore la chance de faire ça sur l'oreiller... :-)
Un suggestion...Une et une seule :
Réciter les déclinaisons, les théorèmes, les leçons de géo...au son de la guitare !
Paroles et musique. Y z'aimeraint peut-être ?
ET des gros grains il en a eu son compte, fais lui confiance. je suis très mal placée pour ce genre de conseils....Tu feras au mieux comme d'habitude.
Je suis moi aussi démunie face à ta question. Bon courage et des tonnes de calins virtuels.
Ah! Ca alors!
Je pourrais presque te demander de copier ton message et le coller tel-que dans mon blog... C'est pénible, hein?
Une chose m'étonne: c'est tout aussi pénible avec ma fille qui pourtant, sans être une acharnée du travail, est plutôt bonne élève.
En fait, j'ai souvent le sentiment, lors de ces réunions ou des conseils de classe, que les profs n'aiment pas les enfants...
Allez... on se tient les coudes?
Bizatwa,
M'ados*
Ouh là, mes enfants sont bien trop petits pur que je donne un conseil cohérent.
Maintenant, si tu as dit que tu allais confisuqer, il me semble que te dédire serait risqué.
D'un autre côté, ça me semble assez contre-productif, si sa guitare est son refuge.
Penses-tu que trouver un petit travail manuel bien bien bien fatiguant et épuisant l'aiderait à se dépenser physiquement, et à réfléchir à ses envies de métier futur ?
C'est pas simple, hein !
Bisous et bon courage
oh lala, cela m'a l'air bien compliqué tout cela ...
Mes enfants sont pitchounes mais ta note m'a replongée des années en arrière quand j'étais du côté des élèves.
Me voilà maintenant du côté des parents ...
Pas simple et culpabilisant ... on a envie de marquer le coup (tout en sachant qu'on en faisait autant évidemment) pour leur éviter de faire peut être les mêmes erreurs que nous.
Et comment marquer le coup autrement qu'en les privant de qq chose qui leur tient à coeur ... c'est vraiment pas évident ... enfin
Je suis sure que tu trouveras la parade
Je t'embrasse
On est tous et toutes aussi démunis que toi (ou on l'a été, ou on le sera)et les recettes toutes faites n'existent pas sinon ça se saurait..donc:
COURAGE! (et patience!)
et des bises!
Que c'est dur d'être parent !
Rends lui sa guitare, après tout, la configuration de ce genre de réunion de soit disant information est honteuse, et l'exemple frappant du cas que font les enseignants des parents.......Largement de quoi faire de nous des dragons, vu la lassitude que ça provoque.
La guitare pour un ado musicien, c'est une question de survie, il reste sûrement d'autres possibilités que tu sauras trouver.
Pour moi, je suis une mère indigne pour ces réunions et fière de l'être.
J'y suis allée une année, j'ai vécu ça,
et j'en avais trois ..........
les années d'après ce fut uniquement sur rendez vous avec le prof principal, qui est là pour ça, et hop, torché en 30 mn maxi, et l'essentiel à dire ou à entendre l'était.
Je trouve qu'ils se foutent de nous, et c'est sans la moindre culpabilité, et avec l'aval de mes schtroumpfs, qu'on échappait à ce que je nomme des "soirées foutues"
bisous ma fd d'une mère indigne.
peut-être mettre un délai avant sanction, fondé sur les prochains résultats, pour lui laisser une chance de réaliser les promesses faites ? un mélange de carottes et de baton aussi parce que ça peut être aussi utile de sanctionner si pas de progres que de récompenser si progres même petits il y a ?
et lui fixer des objectifs réalisables surtout pour pas qu'il se démotive ?
* Kamaïa, merci pour le bouquin, il m'inspire bien, je vais le commander chez ma gentille libraire.
* Natduvenez, ton tour viendra, t'inquiète ...!
* Maky, bonne idée... faudrait que j'écrive des chansons-exo, c'est ça ? entre minuit et 6h du matin ?! que ne ferais-je pas pour ma progéniture !!
* BricolGirl... faire au mieux ou faire au moins pire ? En général c'est après coup qu'on sait si on a bien fait ou pas !
* Petitemaman, merci, chaudoudoux bien reçus !
* M'ados, ou alors ils en ont déjà vu 175 000 et deviennent un peu blasés ? Ouais, coude à coude, Manman d'ados.
* Soeuranne, je vais faire un compromis. Quant à un truc bien physique, genre Travail d'Intérêt général... à réfléchir.
* Titeknacky, je déteste punir... sur le principe je ne suis une fervente "défenseuse" de la sanction quand ils sont grands... mais c'est eux, ils m'obligent !
* Bellzouzou, patience... on attend tous que ce gosse ait un déclic depuis son entrée au CP... au moins qu'il joue le jeu, c'est tout ce qu'on lui demande !
* Tietie007, dur d'être parent et tellement ingrat !!!
* Zaboo, c'est bien ton truc, mais chaque fois ce sont les PROFS eux-mêmes qui veulent m'y voir, c'est pas moi qui leur cours après, tu penses bien !! En même temps on espère chaque fois que ce stress va le faire réagir !
* Tirui, il a déjà eu 2 ans de délai... ouais, chuis trop trop une faible ! je vais couper la poire en deux : pas de guitare la semaine...
Des objectifs réalisables... ouais oauis ouais... j'y travaille.
Des bisous pour te soutenir, ça c'est sur, des conseils ?!
Pfou, je me sens pasde "légitimité" tellement difficile d'être parents.
Par contre je trouve honteux le système des rencontres, genre c'est toi qui morfle et qui culpabilise, la double peine maternel c'est odieux ... comme si on avait besoin de ça pour se sentir mal quand nos enfants sont différent/difficile/...
Le stress n'a jamais marché sur mes enfants, même maintenant, pour les exams ça les bloquerait plutôt avec à la clé des nuits blanches, et je ne dis plus rien ils sont trop grands, juste une petite réflexion humoristique, mais pertinente quand le climat est propice.
Tout dépend si c'est un problème de motivation ou de compétences. ou les deux, c'est plutôt par là que je chercherais,
mais bonjour le boulot. Et l'énergie que tu vas devoir déployer;
Il m'est arrivé de demander conseil au psy d'un de mes enfants pour un autre.
C'est difficile seule, même avec un doux près de soi.
Par expérience, et j'ai eu de la chance avec mes gosses je l'avoue, je dirais qu'on ne peut les faire travailler malgré eux.
Mon aîné ça a été ça. Il a fallu qu'il se casse la g****** magistralement pour remonter.
le deuxième a entammé sa première année de master, en dilletante, résultat il redouble, certes c'est difficile, mais je l'ai laissé se débrouiller.
Et ils sont tous les deux dans la même "classe", c'est marrant parfois, de me lever de la sieste et de les trouver dans la salle bosser en binôme.
C'est très nouveau. Leurs gamelles respectives ont servi.
Mais nous n'en sommes qu'au début de l'année.
Ma fille elle, a voulu bosser et étudier en même temps l'année dernière, elle a réussi, mais j'étais inquiète, bien sûr je pouvais toujours causer.........
Et bien est arrivé ce que je craignais, une bonne déprime à la fin de l'été.
C'est plus dur quand ils sont grands. et différent pour chacun d'eux.
Mais je suis sûre que tu feras au mieux;
gros bisous
J'ai lu dans psycho magasine (le supplément) que question punition, il fallait les priver de qq chose de stérile (style console, télé etc ) mais pas d'un truc "vital" pour eux.
Bref on est pas plus avancée ... enfin
Bise et bonne semaine
Tu viens de me faire revivre des soirées que j'ai enfouies au fond de ma mémoire. La solution je ne l'ai pas trouvée mais quelques années plus tard, ils se portent assez bien.
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