Preuve d'amour...
"Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour", disait le poète (lequel ? cette citation est attribuée à la fois à Eluard, à Cocteau et à Shakespeare...)
Je l'ai connu les cheveux courts. Très courts. C'est le souvenir que j'en avais. C'est l'image de lui dont je m'étais imprégnée pendant près de 15 années. 13, pour être juste. Je l'ai retrouvé le cheveux... ni long ni court... indécis. Comme lui-même. Entre deux vies. Plus vraiment celle qui s'achevait. Pas encore une nouvelle. Il a ensuite décidé qu'à nouvelle vie, nouvel homme.
De mon côté, à nouvelle vie, nouvelle femme. Je découvrais les escarpins à talons, les froufrous et le maquillage. Lui se découvrait le cheveux plus long.
Mimétisme ? Identification ? Toujours est-il que ce pater familias a inspiré nos 4 garçons aujourd'hui adolescents. Qui portent le cheveux long. Raide ou bouclé selon ce que la nature leur a donné. Quant à moi, c'est court. Très.
Le Lapin, ce sont de longs frisottis dorés, avec lesquels je me bats tous les matins. Elle peste aussi et je la comprends, la pauvre.
Elle a fait ce que font tous les enfants de son âge. Elle a fermé la porte de la salle de bain, s'est saisi des ciseaux qui trainaient et a taillé dans le vif. Uniquement d'un côté, c'est plus drôle comme ça.
Elle était contente et fière d'elle ; depuis le temps qu'elle réclamait le coiffeur... comme maman.
Elle a demandé à ce que ce soit son père qui l'accompagne pour sa première coupe de grande.
Père et fille sont revenus, une heure trente plus tard. J'ai d'abords vu la fille, un carré court tout bouclé, un visage espiègle. Belle comme un coeur.
Quand j'ai levé les yeux, je suis restée bouche-bée. Immobilisée sur place. Il avait tout coupé lui aussi. Après 7 ans. D'un coup. Comme ça. J'en ai été toute émue. Très troublée. Souffle coupé.
Depuis hier, je ne me lasse pas de le regarder à la dérobée (tellement je le trouve beau !)
Merci, mille mercis, mon Doux, d'avoir exaucé mon souhait... (et puis non, ça n'est pas vrai, ça n'était pas un défi que je t'avais lancé hier matin au saut du lit...!)
Tout vient à point à qui sait attendre...
Je l'ai connu les cheveux courts. Très courts. C'est le souvenir que j'en avais. C'est l'image de lui dont je m'étais imprégnée pendant près de 15 années. 13, pour être juste. Je l'ai retrouvé le cheveux... ni long ni court... indécis. Comme lui-même. Entre deux vies. Plus vraiment celle qui s'achevait. Pas encore une nouvelle. Il a ensuite décidé qu'à nouvelle vie, nouvel homme.
De mon côté, à nouvelle vie, nouvelle femme. Je découvrais les escarpins à talons, les froufrous et le maquillage. Lui se découvrait le cheveux plus long.
Mimétisme ? Identification ? Toujours est-il que ce pater familias a inspiré nos 4 garçons aujourd'hui adolescents. Qui portent le cheveux long. Raide ou bouclé selon ce que la nature leur a donné. Quant à moi, c'est court. Très.
Le Lapin, ce sont de longs frisottis dorés, avec lesquels je me bats tous les matins. Elle peste aussi et je la comprends, la pauvre.
Elle a fait ce que font tous les enfants de son âge. Elle a fermé la porte de la salle de bain, s'est saisi des ciseaux qui trainaient et a taillé dans le vif. Uniquement d'un côté, c'est plus drôle comme ça.
Elle était contente et fière d'elle ; depuis le temps qu'elle réclamait le coiffeur... comme maman.
Elle a demandé à ce que ce soit son père qui l'accompagne pour sa première coupe de grande.
Père et fille sont revenus, une heure trente plus tard. J'ai d'abords vu la fille, un carré court tout bouclé, un visage espiègle. Belle comme un coeur.
Quand j'ai levé les yeux, je suis restée bouche-bée. Immobilisée sur place. Il avait tout coupé lui aussi. Après 7 ans. D'un coup. Comme ça. J'en ai été toute émue. Très troublée. Souffle coupé.
Depuis hier, je ne me lasse pas de le regarder à la dérobée (tellement je le trouve beau !)
Merci, mille mercis, mon Doux, d'avoir exaucé mon souhait... (et puis non, ça n'est pas vrai, ça n'était pas un défi que je t'avais lancé hier matin au saut du lit...!)
Tout vient à point à qui sait attendre...
Libellés : Moi et mon nombril...
16 Comments:
on a parfois besoin de ces preuves..rassurantes...
bonne semaine!
J'aurais bien voulu voir des photos, mais je te crois sur paroles, ils ne peuvent qu'être beaux!
Mab
Donc, tu doix maintenant te laisser pousser les cheveux, si j'ai tout compris ! Et puis vu comme tu en parles, sans voir de photos, on les voit beaux.
j'imagine le petit choc au coeur ;-)
(bon le mieux devient chauve, donc j'ai fait le deuil de sa tignasse en pétard sur l'avant comme c'était à la mode au début des 90's)
j'espère que ce n'est pas là qu'il tirait sa force, sinon t'es mal...
* Co, ah ben oui, avec le temps on en a de plus en plus besoin...:-)
*Mab, jeunes et beaux !
*Ms, euh...ah... nan nan, c'était pas prévu au programme...
*Luna, dégarni avec la tignasse en pétard sur le devant ça peut aller aussi, non ?!
* Béné, atta, je vérifie et je reviens te dire demain ;-)
FD, je viens après tout le monde et le problème c'est qu'il ne me reste rien à dire:sanson, la chevelure de Mélusine, la Beauté tout est dit! Heureuse es-tu d'avoir ces preuves d'amour au saut du lit! Tu t'y habitues au moins, à leur nouvelle tête?
Bonne soirée décoiffée!
Pas un défi? hum… ça en avait bien le goût pourtant! Quel type d'amant serais-je si je n'étais pas capable de faire ça pour toi?
* Delphine, on ne s'habitue jamais au bonheur..;et je ne m'habitue pas plus à leur nouvelles têtes que je m'habitue au bonheur de mon quotidien depuis plus de 7 ans...
* Doux... rhôôôô...ppffff.... gniiinnn...chuis toute troublée, là.ça me.... ça me touche tellement...
On ne s'habitue pas non plus à l'Amour immense de l'Autre...
ouaouh! hou! rrrroooo!tout ça , ça sent l'Amour à plein nez!
Magnifique, c'est beau comme une source d'eau fraîche au milieu du désert, cheveux longs ou courts, quelle importance, ce qui compte c'est cette petite étincelle dans le regard de l'autre, où chacun se trouve beau, et surtout, la force qu'on en tire et qui soulèverait le Ventoux et le Granier en même temps, comme des fétus de paille.
Magnifique !!
Mon Barbe Bleue s'est fait pousser un petit collier de barbe, lui, pour me faire plaisir.... (Très court, juste pour dessiner le visgae, il est encore plus hispaniolisant comme ça...)
* Célestine, merci d'avoir capté l'étincelle !
* SoeurAnne, ça pique pas un peu, la petite barbe ? Ah, nos hommes...qu'est-ce qu'on les aime et qu'est-ce qu'ils nous aiment !
J'ai un métro de retard... y'avait une photo de ton Monsieur cheveux courts ? J'ai loupé la photo ?
On peut pas bien se rendre compte sinon hein... :)
Manderley
@ Doux, bouge pas je te donne le numéro de mon douhamoi !
Le ton de ce billet est également plein d'amour. Très touchant.
Ahaha !! Excellent, j'ai enfin l'explication du pourquoi du comment de la nouvelle coupe de papa :) La je le reconnais bien, tiens, je me rappelle d'une paire de fois, où (j'étais très jeune), le papa, il revient tout fier (parce qu'il a rien dit à personne), teint en blond platine ou crâne rasé. J'ai jamais compris, ça fait partie du mystère parternel à ne pas chercher :)
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