lundi, mai 24, 2010

Vanité, vanité...

Pas la tête à ça. Pas la tête à ici.

Avec les beaux jours, les adventices sont de plus en plus présentes. Elle ont passé l'hiver au chaud, oubliées dans nos esprits occupés à maintenir le cap et tisser des garde-fous.

Elles refont surface avec violence. Elles ne sont pas venues seules, elles sont accompagnées de leurs collatéraux.

Des années de lutte(s) vaine(s).
Qu'il est difficile de regarder l'un de ses enfants sombrer, parce qu'il refuse toute aide, toute main tendue depuis des années. Et pourtant, de partout elles sont venues, les mains amies.

Fluctuat nec mergitur...

Notre famille recomposée est faite d'autant de radeaux bringuebalants, rattachés au radeau-mère... Rattachés... Ou pas.

Je cherche une nouvelle prise. Nous cherchons tous. Avant qu'il ne sombre, corps et biens.





Chris Isaac

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37 Comments:

Blogger  Célestine ☆ said...

Qu'il est difficile d'assister à une tempête, de voir le bateau si près du naufrage et de se sentir tellement impuissant à le secourir. Comment le faire, si ce n'est en te renouvelant notre amitié, notre chaleur, notre lumière, pour que tu puisses te raccrocher à la lueur d'un phare sur les récifs où tu t'échoues. C'est tellement injuste, la souffrance, et mal partagé. C'est tellement absurde et vain.
Mais ta force ne te lâchera pas, une fois de plus, car le radeau-mère est brave dans la tempête, mû par un amour insubmersible , frêle coquille de noix aguerrie aux écueils. Courage, mon p'tit Lou.
De tout coeur avec toi dans cette (nouvelle)épreuve.
Je t'embrasse

Célestine

24/5/10 18:02  
Anonymous Anonyme said...

Je sais que l'on n'écrit pas tout ici, c'est normal. Mais à cette distance, je ne sais pas quoi dire pour t'aider, ni à quoi t'aider, ni si on peut faire un truc utile pour toi. Je crois comprendre qu'il s'agit de l'équilibre de tes enfants par rapport à leur "père". Mais j'ignore ce qui en résulte en clair. Je ne sais pas exactement quel rôle ce Monsieur joue encore dans vos vies ni quel type de réactions cela déclenche pour tes fils... quand tu dis qu'ils refusent l'aide offerte...
Enfin, désolée, ce ne sont pas des questions, ça ne me regarde pas bien sûr. J'essaie de comprendre ce que tu traverses pour ne pas te répondre sans y mettre mon amitié et ma compréhension... ou as-tu besoin de notre vraie aide? Comment?
Bises,
Manderley

24/5/10 20:03  
Blogger Lili said...

On n'est pas très loin l'une de l'autre et je pense bien à toi.....si un jour tu as besoin d'un peu d'aide, d'un peu d'écoute.......je peux peut être faire quelque chose......

24/5/10 20:32  
Blogger FD-Labaroline said...

Célestine, Manderley et Lili, merci. En clair, mon Ainé ayant plsude 16 ans et "non soumis à l'obligation scolaire" a décidé de saborder son année, de s'auto-saborder lui-même en se déscolarisant et en allant dorénavant vivre chez son père. Il y jouirait de cette liberté qui lui manque ici. Que fera-t-il de ses journées ? Rien, je le crains. A-t-il un projet ? Non. Des envies ? Non plus. Du psy, de l'éducatrice, des personnels qui le suivent depuis plus d'un an , des enseignants qui lui ont tendu la main, de sa famille qui lui a pavé le chemin de draps de soie il ne veut pas, n'en a jamais voulu. Il n'y a plus rien que nous puissions faire.

24/5/10 20:43  
Blogger  Célestine ☆ said...

Ton aîné fait sa crise d'ado de manière un peu plus exacerbée que la moyenne. Il a sûrement des excuses, mais pour le cœur d'une mère c'est toujours dur. Surtout quand il y a conflit. Il va goûter à une pseudo liberté, car pour moi le laxisme est la pire des prisons pour un enfant,et un jour, il faut l'espérer, il réalisera que c'est toi qui avais raison, et que pour se construire, il avait besoin de garde-fous. J'espère de tout coeur que ce jour-là viendra très vite.En attendant, c'est sûr que tu dois passer par des affres, et tu as besoin de te raccrocher à tout ce qu'il y a de positif autour de toi. J'en fais partie.
Bises

24/5/10 20:59  
Anonymous Anonyme said...

...un voyage scolarisé dans un autre pays? une action d'aide humanitaire à l'étranger ? (il existe des associations)... un travail rémunéré, un stage en entreprise... un petit job bien fatigant, avec un salaire pour se sentir libre et autonome? Un job de solidarité?...
Aller vivre chez "papa" pour plus de liberté, tu lui diras de ma part que c'est une fuite, rien de mieux. S'il veut gagner son indépendance, il a mieux à faire non? Travailler par exemple? Se prendre en main? Gagner sa vie?
Chez vous c'est quand même la vraie vie avec ses contraintes et ses règles de société... il ne trouvera pas meiux ailleurs, sauf dans ses rêves... :))

Pardon, je ne suis pas critique, mais je vois beaucoup de jeunes en rupture autour de moi... parfois, un bon bain de réalité ça calme!

Il arrête l'école? OK! Et après?
C'est à peu près à cette époque que mon jeune frère a commencé à bosser comme manut' dans la grande distribution. C'était bien plus dur que les études, mais il a tenu, et a construit sa vie solidement par la suite.

Il ne trouvera rien de plus chez son père s'il ne l'a pas en lui.

Bon courage... je suis de tout coeur avec toi!

Manderley

24/5/10 21:03  
Blogger tanette2 said...

Manderley dit avec raison : "Il ne trouvera rien de plus chez son père s'il ne l'a pas en lui".
Ca, toi, tu le sais, lui, pas encore.
Je crois que c'est une expérience qu'il doit vivre, il va sûrement très vite faire la part des choses car les bases que (tu) vous lui avez données vont refaire surface..tant pis s'il perd une année, il la rattrapera rapidement une fois qu'il aura compris.
Je lui souhaite, et à vous aussi, que le vrai chemin lui apparaisse rapidement.

24/5/10 21:24  
Blogger FD-Labaroline said...

Les filles, s'il n'y avait que l'abandon scolaire... mais il est dépendant à autre chose, dont je n'ai jamais fait allusion ici mais que certaines n'ignorent pas... Et pour lui, il y a plus facile et plus rapide que travailler pour se faire de l'argent. C'est ça que je crains... de sa "liberté" il pourra faire n'importe quoi sans garde-fous. Pour ce qui est de l'occuper, je pense au service civil (merci M. Hirsh...je n'aurais jamais cru dire ça un jour !) encore faut-il que sa réelle envie d'aider autrui subsiste à l'épreuve du quotidien répétitif. Travailler et gagner sa vie ? Il n'en veut pas vraiment... son projet de départ c'était de ne plus aller au lycée tout en restant chez nous à portée de frigo/machine à laver/chauffeur ou chez son père avec confortable pension ("tu me donnes genre 500 euros par mois")Genre, ouais... t'as raison !

24/5/10 21:37  
Blogger bricol-girl said...

Tu dois te demander si un jour tu te réveilleras de ce cauchemar permanent. De loin je ne peux pas grand-chose pour toi, hélas!

25/5/10 05:31  
Blogger Catherine said...

Une passe bien difficile pour toi.
Il n'y a malheureusement rien que l'on puisse faire pour nos enfants passé un certain âge sauf réaffirmer de temps en temps que nous sommes toujours là, prêts à les aider s'ils en font la demande.
Courage.

25/5/10 05:47  
Blogger janelski said...

J'ai comme l'étrange impression que les ados partagés entre deux foyers sont souvent attirés par l'idée d'aller fureter au quotidien de l'autre côté avec la certitude que ce sera plus "cool", que leurs besoins seront mieux compris.
Pour eux la main tendue, c'est celle qui dit oui à tout. C'est peut-être en tout cas celle-là qu'ils prendront...
Seulement voilà, elle n'existe pas.
Avec le temps, il ouvrira les yeux, comprendra et reviendra à son véritable port d'ancrage. La mer déchaînée est sans contrôle, mieux vaut laisser passer la tempête et se trouver là quand le petit radeau téméraire s'échouera sur la plage un peu plus démoli par la vie.
Bon courage

25/5/10 06:17  
Blogger Unknown said...

Que te dire si ce n'est que je pense à toi, et que je suis démunie de paroles et d'actes malheureusement ...

25/5/10 06:20  
Anonymous myosotis said...

Ma toute jolie, comme tout cela est pénible. Comment garder le cap, envers et contre tout, malgré l'angoisse, malgré le manque de sommeil qui colore tout du noir de la nuit, malgré le sentiment d'échec lancinant ? S'appuyer sur ton Doux sans aucun doute. Mais ça c'est pour toi, pour t'aider à tenir la tête hors de l'eau. Mais pour ton ado.... C'est vraiment le genre de situation de m.... Décrochage scolaire, accro à de la m..., attrait pour l'argent facile. Je connais cette angoisse de la perte de tout contrôle et je sais à quel point on est démuni. Est-ce que, nevertheless, le père - refuge du moment - ne peut vraiment pas jouer un rôle utile à ce niveau ? Ou est-ce totalement sans espoir ?

25/5/10 08:11  
Blogger Lili said...

Je ne sais pas quoi te dire.......juste penser sincérement à toi, en espérant que tu sortiras au plus vite de ce cauchemar......

25/5/10 10:15  
Blogger tanette2 said...

Oui vraiment, je pense très fort à toi et formule des voeux pour que ton fils s'aperçoive à temps combien il se trompe de route...
Bises.

25/5/10 12:18  
Anonymous Jéolianne said...

Je n'ai que empathie et compassion à t'offrir. C'est un peu vain néanmoins face à l'ampleur de la tempête. Je t'embrasse bien fort.

25/5/10 13:26  
Blogger Delphine said...

FD, d'abord, tu pousses encore un très grand coup de gueule, celui que seule la mère blessée dans ses tripes peut pousser, encore une fois, hurle un bon coup et puis vient appuyer ta tête là et libère les larmes... Ne dis jamais jamais, certains sont sortis des pires merdes sans jamais avoir connu tout ce que vous lui avez offert et dont il se souviendra dans ses moments durs. Oui, les draps de soie, mais surtout l'amour et la confiance, l'intégrité! Un homme la recherche toujours tôt ou tard. Ce n'est jamais perdu. De tout coeur avec toi. Une maman comme toi, aussi démunie face à ce qu'ils peuvent faire de leur liberté

25/5/10 18:10  
Anonymous Anonyme said...

Il y a des décisions que tu ne peux pas l'empêcher de prendre, qu’elles soient bonnes, moins bonnes ou vraiment mauvaises. Mais tu restes responsable légal.
Et surtout, je crois qu’il faut que tu restes « présente », pas envahissante mais présente (des sms, manger ensemble de temps en temps...). Même s’il ne te répond pas, il verra que tu es là. Il faut qu’il puisse « revenir » (surtout au sens figuré) quand il aura ouvert les yeux et cherchera une référence, une base fiable..
Plein de courage via les 0 et 1 de l'informatique.
LPQR

25/5/10 20:28  
Blogger Valérie de Haute Savoie said...

J'ai eu, comme ton fils, des bases solides d'amour.
Tout comme lui j'étais accroc à la M. tout comme lui j'ai abandonné l'école. J'ai erré longtemps, toujours malgré tout, me restait la lueur de l'amour sur lequel j'avais grandi. Tu vois, j'ai construit ma vie, solidement. Je savais que même si mes parents m'avaient jetée, n'en pouvant plus de me supporter, ils m'aimaient. Je le savais et cela m'a sauvée.

26/5/10 18:13  
Blogger tanette2 said...

En réponse à ton com : je ne fais rien ...qu'admirer, complimenter ou...critiquer....HI HI..

26/5/10 20:15  
Anonymous salpiglossis said...

Je suis sur le cul, et tellement triste pour toi. Je sais combien tu l'aimes, ta nichée de shtroumphes, et combien tu dois souffrir dans ta chair, devant le désastre que tu crains probable.

Comme j'aimerai habiter près de chez toi, rien que pour t'offrir un thé, de temps en temps, et que tu puisse poser tes valises, et décompresser, je n'ai à t'offrir que ma compassion, qui me semble si moindre en comparaison à ce que tu as besoin. Sache qu'en venant poser tes mots ici, nous viendront toutes et tous te soutenir, du mieux que nous pouvons. Et n'oublies pas que les mots ont un pouvoir thérapeutique incommensurable, et qu'à ce titre, il faut que tu écrives dès que tu en ressens le besoin.

Je t'embrasse...

26/5/10 20:59  
Anonymous Anonyme said...

Je pensais à toi, ton fils... tu me connais, je peux rire de tout parfois... une petite chanson bien de "notre jeune temps", pour tous les ados qui rêvent de quitter l'école...

Grease "Beauty school dropout"

Your story sad to tell
A teenage ne'er do well
Most mixed up young delinquent on the block
Your futures so unclear now
What's left of your career now
Can't even get a trade in on your smile

Beauty school dropout
No graduation day for you
Beauty school dropout
Missed your mid-terms and flunked shampoo
Well at least you could have taken time to wash and clean
your clothes up
After spending all that dough to have the doctor fix you nose up

Baby get moving (Better get movin)
Why keep your feeble hopes alive
What are you proving (What are you provin)
You've got the dream but not the drive
If you go for your diploma you will join a steno pool
Turn in your teasin comb and go back to high school

Beauty school dropout (Beauty school dropout)
Hanging around the corner store
Beauty school dropout (Beauty school dropout)
It's about time you knew the score

Well they couldn't teach you anything you think you're such a looker
But no customer would go to you unless she was a hooker

Baby don't sweat it (Don't sweat it)
You're not cut out to hold a job
Better forget it (Forget it)
Who wants their hair done by a slob?

Now your bangs are curled your lashes whirled but still the world is cruel
Wipe off that angel face and go back to high school

Baby don't blow it
Don't put my good advice to shame
Baby you know it
Even Dear Abby'd say the same
Now I've called the shot, get off the block, I really gotta fly
Gotta be going to that malt shop on the sky

Beauty school dropout (Beauty school dropout)
Go back to high school

Beauty school dropout (Beauty school dropout)
Go back to high school..."

(regarde la vidéo sur le net, et j'aurai droit à un petit sourire!)

Bises,
Man

26/5/10 21:46  
Blogger FD-Labaroline said...

* Bricol Girl, l'impression de n'avoir jamais de répit, à peine le temps de recharger les batteries que la salve suivante arrive...

* Catherine, encore faut-il qu'ils puissent entendre nos mots de soutien..

* Janelski, comme par le passé, je serai là pour éponger, réparer. Autant que je peux, mais je ne peux pas tout :-(

* Ms, merci de ton passage, de ton commentaire. ça suffit à mettre du baume au coeur.

* Myosotis,euh... si son père pouvait jouer un rôle utile, il y a longtemps que j'aurais imploré son aide à deux genoux (foin d'orgueil !) mais hélas, il n'a jamais été très présent pour eux et le peu qu'il l'est n'est pas très constructif...

* Lili, ouais, je vais me réveiller, c'est pas possible autrement ! En attendant je me goinfre de chocolats et de macarons multicolores !

* Tanette, tes pensées arrivent jusqu'à moi et les photos de ton superbes jardin font chaud au coeur.

* Jéolianne, merci, empathie et compassion, je prends tout ces chaudoudoux.

* Delphine, j'espère ,j'espère sincèrement que nous lui avons suffisamment donné pour l'armer pour demain...

* LPQR, tenir, tenir toujours malgré tout... j'avoue que j'ai beaucoup douté en si peu de temps de ma capacité à pouvoir tenir le cap, encore et encore et rester présente alors qu'il semble me rejeter si loin. Mais je reste, je ne le lâche pas. Et je repars au combat, en essayant de lui faire comprendre qu'il a sa place ici...

* Valérie-l'espoir ! je croise les doigts pour qu'il ait engrangé assez d'amour pour l'empêcher de trop sombrer... Merci de ton témoignage.

* Salpi, je prendrais bien un thé, oui, histoire de me poser un peu...fais chauffer l'eau j'arrive (pfff.... si seulement)

* Man... comment dire...ça n'a pas pris une ride, dis donc cette vidéo !! (dire que j'avais A-DO-RE en son temps !)Finalement, les ados ne changent pas, quelle que soit l'époque... je ne sais pas si ça me rassure... j'aurais 56 ans quand la grenouillette en aura 15... vaudrait mieux pour nous qu'elle ne soit pas trop remuante sinon on va pas tenir :-(
Allez, un p'tit macaron rose pour la route (from la méga boite offerte par mon Doux cet aprèm !)

26/5/10 22:23  
Anonymous cannelle said...

Pas grand chose à rajouter à ce qui a été dit......
Injuste ce qui t'arrive.
Comment remettre les idées en place à un ado qui ne veut rien savoir ? Comment le protéger contre lui-même ?
Je n'ai, hélas pas la réponse.
Mais laisse la porte entr'ouverte, qu'il puisse rentrer à la maison le jour où les doutes l'envahiront et que peut-être raison apparaîtra.
Et garde le contact, qu'il sache qu'il peut la pousser cette porte...
Courage à vous.

27/5/10 21:18  
Blogger Francisco Varga said...

Fluctuat nec mergitur.
Ma fille de 13 ans, apres avoir été suicidaire est rentré dans un syndrome d'anorexie - boulimie...
et mes coleres n'ont pas aidé.
Rien de plus dur que de vouloir parler à un sourd qui a décidé de fermer les yeux.
Mais ils finissent toujours par se rouvrir...A toi de savoir garder ta porte ouverte, et pas seulement celle de ta maison.

Je t'embrasse.
à un de ces...

Dis donc, ca chauffe dans les alpes du sud... je me sens presque plus en sécurité quand je suis dans le 9 3 ;-)

28/5/10 17:09  
Blogger FD-Labaroline said...

* Cannelle, merci de ton passage ici et de tes si rares commentaires ! Ma porte reste bien sûr ouverte... à tel point que je me demande si je vais vraiment le laisser partir "materner" son père et lui servir de béquille...ça n'est pas le rôle ni la place d'un ado. Des heures de discussions depuis le début de la semaine... nous espérons semer des graines... il est intelligent. Les graines pousseront, pas trop tardivement, c'est tout ce qu'on peut espérer...

* FVG60, merci de ton poignant témoignage, long time friend F. Qu'il est difficile d'être parent... je te contacte ailleurs.Bizzz

28/5/10 21:16  
Blogger  Célestine ☆ said...

Une grosse pensée pour toi je ne t'oublie pas. J'espère que tu tiens le coup.
Gros bisous
Célestine

29/5/10 22:00  
Blogger Axel said...

Bonjour,

D'adventices en adventices, je remonte le fil. Première impression, trop vite sans doute, mais si intense que j'écris quand même.
La première impression, c'est que vous semblez bien en colère quand la solitude et la douleur me semble être de l'autre côté, du côté de qui essaie de devenir ce qu'il pense être ("une copie" c'est si violent de penser cela...)
Mon deuxième mouvement, c'est de penser très fort qu'un garçon de 16 ans se cherche forcément, et que parfois son chemin fait très peur sans pour autant préjuger du futur, que vivre chez son père est une étape presque obligée, que ce doit être bien difficile de grandir quand ses parents ont des regards si différents l'un de l'autre.

Tout ce que je vois de votre histoire bien sûr ce sont quelques-uns de vos mots, évidemment rien ne m'autorise à donner un quelconque avis. Rien que cette si forte impression de ces mots sur mon coeur.

30/5/10 08:51  
Anonymous salpiglossis said...

Juste une remarque.

Tu dis que tu soupçonnes que ton fils soit tenté d'aller vivre chez son père pour le materner. C'est bien ça ?

Si c'est bien ça, c'est moins grave que je ne le croyais. Car dans ce cas précis, ça signifie que lui pense y arriver. Même s'il est dans l'erreur, effectivement, ça signifie néanmoins qu'il sait ce qui est bon pour un individu en particulier. Et il pense que ce que tu lui as donné, à lui, il va pouvoir le transmettre à son père, pour son bien être.
Bien sûr, je comprends bien ton désarroi. Mais ce désir de materner son père signifie pour moi qu'il est conscient de ce que tu as fait pour lui... Tu devrai avoir une bonne conversation, à ce sujet, avec lui, pour bien être sûr que c'est bien de cela qu'il s'agit. Car c'est une donnée fort importante, et qui modifie considérablement la donne, quand à ce qui se passe dans sa tête.

Tu dois savoir que beaucoup d'enfants cherchent à secourir leurs parents. C'est un comportement aussi naturel que d'aimer ses enfants pour une mère.
Simplement, tu dois essayer de ne pas trop t'inquiéter, et tâcher de bien maintenir le dialogue, pour que, s'il flanche, il puisse compter sur toi. Quand à ce qu'il prenne conscience que c'est quasiment impossible à faire, et qu'il y renonce partiellement ou totalement, c'est une autre affaire.
Il faudrait, dans ce cas, que tu lui précise que lui, avec des diplômes en poches, une formation professionnelle, et un travail, il serait, auprès de son père, infiniment plus efficace, quand au comportement d'aide qu'il souhaite avoir auprès de lui...

Enfin, voilà. Je suis peut être complètement dans le faux, si c'est la cas, j'en suis désolée. Mais ayant eu, moi, même, des parents complètement amochés, ce comportement de maternage qu'il cherche à avoir, je l'ai pratiqué pendant longtemps, et pour ma mère, à présent, je le suis encore bien plus, comme nous le sommes tous, avec nos vieux, quand ils glissent vers la fin.

On ne peut en aucun cas interdire à nos enfants de vouloir nous materner. C'est un comportement tout à fait naturel, et parfaitement salutaire... Mais je comprends ton attitude, car tu as peur qu'il glisse, du mauvais côté, bien sûr... Tu devrais lui en parler, je pense.

enfin, voilà. désolée si je fais fausse route.Il n'y a que ceux qui se taisent qui ne disent pas de bêtises.

30/5/10 15:36  
Blogger FD-Labaroline said...

* Axel, bienvenue ici et merci d'un oeil nouveau et d'un avis supplémentaire, je les prends tous, ils m'aident à y voir plus clair. Oui, il y a solitude et douleur en face ,je le sais bien, j'enrage que nos mains tendues ne soient pas saisies sur l'instant, même si je sais qu'il engrange pour demain. Tout en poursuivant son périlleux chemin aujourd'hui. Il y a peut être un jour où nos armes ne seront plus efficaces contre sa douleur à lui...j'espère que non. Quant à le laisser aller vivre chez son père, je ne m'y résouts pas, ça n'est pas un endroit où un ado peut s'y épanouir et préparer sereinement sa vie d'adulte... comment le pourrait-il entouré de gens eux-mêmes tous cabossés ? (car son père habite un camping qui accueille des personnes en réinsertion...plus ou moins bien réinsérées, d'ailleurs...)

* Salpi, non, il ne me semble pas que tu tapes à coté, mais son pèer a coupé les ponts avec ses amis, sa famille, pour se "rabattre" sur ses fils, béquille beaucoup plus "fiable" qu'une famille ou des amis qui donnent leur avis d'adulte. Il a déjà usé de chantage aux sentiments, si aujourd'hui il ne le fait plus ouvertement, je soupçonne qu'il y ait encore un reste de culpabilité ou de protectionnisme chez son fils ainé. D'autre part, le-dit père en tient pas plus que ça à avoir son fils à demeure avec lui... Des heures de discussion déjà en oeuvre depuis une semaine. On avance, on recule, on avance et on recule à nouveau. Mais on avance quand même...

30/5/10 16:36  
Blogger Co de contes said...

je découvre aujourd'hui ce billet en passant te souhaiter une bonne fête des mères..d'autant plus méritée pour toi...je t'envoie plein d'ondes positives,un camion de courage,une tonne de beaux jours à venir.;que faire d'autres?juste penser très fort à toi..
tendrement...

30/5/10 16:50  
Anonymous cocotine said...

C'est un peu moins drôle de ce côté là. Bon, je m'abstiens de tout commentaire, n'étant pas une spécialiste des ados... Ca viendra bien assez tôt et j'imagine que c'est loin d'être simple. A la lecture des com', je vois que... oups... Je croise les doigts pour que vous trouviez la solution qui vous convienne le mieux. Bonne soirée.

1/6/10 15:23  
Anonymous Anonyme said...

Je lis "les" commentaires et les tiens. J'espère que tu vas non pas "retenir" ton fils, mais plutôt lui ouvrir-offrir d'autres perspectives plus sereines à force de dialogue. Je lui souhaite le meilleur et à vous tous. Bon courage ma belle, et toujours attentive, même de si loin :)
Manderley

1/6/10 21:21  
Anonymous salpiglossis said...

Bonsoir;
je viens aux nouvelles. tu restes muette. il est des moments, comme ça, où m^me le fait de parler (écrire?), ne soulage m^me plus, où le clavier reste muet. j'ai eu une soirée comme ça, dernièrement. mais ça a passé.
je te souhaite d'avoir beaucoup de tendresse et de câlins avec le reste de ta famille, pour que tu te sentes plus forte encore. Ce sera ton cœur, qui parlera. Je suis sûre que lui te dictera ce que tu peux faire de mieux.
Je t'embrasse très fort.

6/6/10 20:09  
Anonymous Anonyme said...

Tu vas bien? Hein?
Bisous,
Manderley

6/6/10 20:49  
Anonymous ciboulette100 said...

je viens de te lire, commentaires compris... Loin de toi, je te reçois 5/5... Il a peut-être 16 ans, mais n'en reste pas moins sous ta responsabilité... Ne pourrais-tu pas demander conseil au JAF ? Je te conseillerais bien Ste Rita et St Jude, mais j'ai peur que leurs lumières n'y suffisent pas... C'est "drôle", je ne te "connais" pas depuis si longtemps, mais je peux t'assurer que ta souffrance me fait mal à mes tripes de mère... Pour l'instant, surtout tenez bon le cap pour les plus petits... Et son père ? Malgré tout, son père, il en pense bien quelque chose non ? Surtout ne nous laisse pas sans nouvelles... Dans cette attente, mille bises et tant mieux si mon blog peut te faire encore sourire.

7/6/10 22:03  
Anonymous Anonyme said...

F.... D....
Tu Vas Bien ? T sûre ?
Bisous,
Manderley

10/6/10 22:23  

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