Le joli monde que je t'offre, mon chéri...
Une fois n'est pas coutume, je fais part ici d'un truc lu hier et qui m'a fait dresser le peu de poils sur ma tête.
Dans un collège du centre ville d'une petite préfecture française, les parents d'élèves (tous) ont reçu, très peu de temps après la rentrée, une lettre indiquant nommément les sept élèves perturbateurs de l'établissement. Ceci hors de toute convocation desdits élèves, avertissement ni courrier spécifique aux parents des enfants concernés. Non, directement en place publique, ou presque. Les parents interrogés par le journaliste à la sortie du collège se sont déclarés surpris mais pas choqués par la procédure "j'aime savoir ce qui se passe dans la classe de ma fille" ... La mère d'un des élèves accusé souhaite porter plainte. Soulignons qu'il s'agit d'un collège, de surcroît du centre ville d'une cité aux établissements scolaires plutôt paisibles... Peut être s'agit-il d'un hasard (on dira ça...), sur les 7 élèves 5 n'étaient pas autochtones de longue date... Je me suis dit que si cela se passait dans le collège des miens, non seulement je n'apprécierais pas (même s'il ne s'agissait pas de mon rejeton) mais je le ferais savoir.
Dans un même ordre de choses, nous habitions il y a quelques années un immeuble cossu d'une petite ville chic pleine de "qui-se-la-pètent" en grosses voitures. Dans la classe de grande section de mon fils (école publique), il y avait un petit garçon de 5 ans malade, dont la maladie le faisait vomir fréquemment. Certains parents ont écrit au directeur, des lettres ouvertes aux autres parents, au Maire, à l'Inspection académique, pour que cet enfant "porteur d'une maladie honteuse et très certainement contagieuse", qui représentait un danger pour leurs enfants devait être évincé de l'école, "il n'a qu'à aller dans une école privée si on veut bien de lui !" . Le directeur a tenu bon, les parents du garçon ont reçu des témoignages de soutien dont le mien, ont eu les pneus systématiquement crevés sur le parking de l'école (à tel point qu'elle accompagnait son fils sous escorde de la gendarmerie), leur poubelle incendiée plusieurs fois, des menaces de mort... Qu'elle qu'aie été la maladie du petit poussin, il ne méritait pas cela, sa famille non plus. Il s'est avéré qu'il était atteint d'une tumeur au cerveau et il n'a jamais terminé son année de CP... J'en ai été extrêmement bouleversée... Que ceux qui ont hurlé haro sur le baudet en cauchemardent la nuit...
Toujours dans cette jolie bourgade, un violent orage avait cassé les branches d'un pin dans le parc de l'immeuble, fait voler les feuilles d'automne de façon à boucher un regard d'égout. Une lettre du syndic est arrivée dans toutes les boites aux lettres, accusant "les enfants du 3è étage" d'avoir cassé les branches de pin et volontairement bouché le trou d'égout ! Les enfants du 3è, c'était les miens, parcequ'ils étaient plus nombreux que la moyenne des 6 familles de la résidence (ils étaient 3, mes enfants ! ) et probablement aussi parcequ'ils étaient un peu plus bronzés que la moyenne... Grimper à un pin centenaire ils n'auraient pas pu, ils avaient 6, 4 et 1an 1/2, quant à s'amuser à entasser des feuilles dans une bouche d'égout, ils ont d'autres occupations plus saines ! Je me suis fendue d'une lettre au syndic, d'un droit de réponse aux voisins. Aucune excuse ni réaction ni du syndic, ni des voisins... Par la suite, une superbe flêche de toit en zinc d'un bon mètre de haut (il s'agissait d'un château XVIIIè rénové) s'est détachée et plantée dans le bois de notre terrasse, risquant d'empaler l'un des enfants s'il s'était trouvé là à ce moment. Si ça n'avait pas été notre propre terrasse, sûr que mes poussins auraient été accusés d'avoir joué les Spider man et grimpé sur le toit pentu pour arracher la flêche de leurs menues mimines. Et la flêche en zinc, qui coûte la peau des... est partie avec le camion poubelle du lundi matin. Nan.
Même lorsqu'il s'agit d'enfants, certaines natures humaines se montrent bien inhumaines, et surtout d'un exemple bien répugnant...
Dans un collège du centre ville d'une petite préfecture française, les parents d'élèves (tous) ont reçu, très peu de temps après la rentrée, une lettre indiquant nommément les sept élèves perturbateurs de l'établissement. Ceci hors de toute convocation desdits élèves, avertissement ni courrier spécifique aux parents des enfants concernés. Non, directement en place publique, ou presque. Les parents interrogés par le journaliste à la sortie du collège se sont déclarés surpris mais pas choqués par la procédure "j'aime savoir ce qui se passe dans la classe de ma fille" ... La mère d'un des élèves accusé souhaite porter plainte. Soulignons qu'il s'agit d'un collège, de surcroît du centre ville d'une cité aux établissements scolaires plutôt paisibles... Peut être s'agit-il d'un hasard (on dira ça...), sur les 7 élèves 5 n'étaient pas autochtones de longue date... Je me suis dit que si cela se passait dans le collège des miens, non seulement je n'apprécierais pas (même s'il ne s'agissait pas de mon rejeton) mais je le ferais savoir.
Dans un même ordre de choses, nous habitions il y a quelques années un immeuble cossu d'une petite ville chic pleine de "qui-se-la-pètent" en grosses voitures. Dans la classe de grande section de mon fils (école publique), il y avait un petit garçon de 5 ans malade, dont la maladie le faisait vomir fréquemment. Certains parents ont écrit au directeur, des lettres ouvertes aux autres parents, au Maire, à l'Inspection académique, pour que cet enfant "porteur d'une maladie honteuse et très certainement contagieuse", qui représentait un danger pour leurs enfants devait être évincé de l'école, "il n'a qu'à aller dans une école privée si on veut bien de lui !" . Le directeur a tenu bon, les parents du garçon ont reçu des témoignages de soutien dont le mien, ont eu les pneus systématiquement crevés sur le parking de l'école (à tel point qu'elle accompagnait son fils sous escorde de la gendarmerie), leur poubelle incendiée plusieurs fois, des menaces de mort... Qu'elle qu'aie été la maladie du petit poussin, il ne méritait pas cela, sa famille non plus. Il s'est avéré qu'il était atteint d'une tumeur au cerveau et il n'a jamais terminé son année de CP... J'en ai été extrêmement bouleversée... Que ceux qui ont hurlé haro sur le baudet en cauchemardent la nuit...
Toujours dans cette jolie bourgade, un violent orage avait cassé les branches d'un pin dans le parc de l'immeuble, fait voler les feuilles d'automne de façon à boucher un regard d'égout. Une lettre du syndic est arrivée dans toutes les boites aux lettres, accusant "les enfants du 3è étage" d'avoir cassé les branches de pin et volontairement bouché le trou d'égout ! Les enfants du 3è, c'était les miens, parcequ'ils étaient plus nombreux que la moyenne des 6 familles de la résidence (ils étaient 3, mes enfants ! ) et probablement aussi parcequ'ils étaient un peu plus bronzés que la moyenne... Grimper à un pin centenaire ils n'auraient pas pu, ils avaient 6, 4 et 1an 1/2, quant à s'amuser à entasser des feuilles dans une bouche d'égout, ils ont d'autres occupations plus saines ! Je me suis fendue d'une lettre au syndic, d'un droit de réponse aux voisins. Aucune excuse ni réaction ni du syndic, ni des voisins... Par la suite, une superbe flêche de toit en zinc d'un bon mètre de haut (il s'agissait d'un château XVIIIè rénové) s'est détachée et plantée dans le bois de notre terrasse, risquant d'empaler l'un des enfants s'il s'était trouvé là à ce moment. Si ça n'avait pas été notre propre terrasse, sûr que mes poussins auraient été accusés d'avoir joué les Spider man et grimpé sur le toit pentu pour arracher la flêche de leurs menues mimines. Et la flêche en zinc, qui coûte la peau des... est partie avec le camion poubelle du lundi matin. Nan.
Même lorsqu'il s'agit d'enfants, certaines natures humaines se montrent bien inhumaines, et surtout d'un exemple bien répugnant...
7 Comments:
Nausée, là...
Et pourtant, étant élue aux parents d'élèves, et élue dans les instances représentatives de ma boîte, je suis rôdée quant aux bassesses dont l'"humain" peut se montrer capable...
J'ai lu récemment un livre sur les dénonciations anomymes de l'Occupation... c'est la même mentalité, pas de problèmes..
"Tout ce qui est différent de moi, je le montre du doigt..."
la connerie humaine n'a pas de limite!
heureusement la grandeur humaine n'a pas non plus de limite.
notre société en régression constante nous demande toujours plus d'énergie mais il ne faut jamais arrêter de se battre contre les cons pour faire gagner l' HUMANITE.
l'Histoire n'a pas de sens, un jour elle régresse mais un autre elle progresse
mais pour çà il ne faut jamais se décourager
Quelle horreur ! les gens sont fous ! Je me demande vraiment comment certains peuvent se regarder dans une glace…
Quelle horreur ! les gens sont fous ! Je me demande vraiment comment certains peuvent se regarder dans une glace…
Ces "anecdotes" me font froid dans le dos...
Tu fais bien de rappeler des "anectodes " pareilles , par les temps qui courrent. (J'entends par là , les lois sarkos sur la "prevention de la délinquance, de l'éducation , entre autres...)
Finalement , ces anectodes là, pointent bien ce qui m'effraie le plus : C'est qu'il (sarko et consorts) répond bien aux attentes d'une sale majorité raciste et mesquine qui m'écoeure !
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