J'irai pas chez mon père, c'est mort !
Les récriminations ont commencé il y a une dizaine de jours. "J'irai pas chez mon père, c'est mort". Décliné sur tous les tons, dans tous les niveaux de langage (avec une préférence pour le familier, on s'en doute...) et en stéréo, en duo, a cappella et en canon.
Depuis plus d'une année, nous avons droit aux mêmes angoisses, à l'identique répétées un week end sur deux et la moitié des vacances scolaires. A l'identique, je leur réponds de voir ça directement avec leur père, d'enfin oser l'affronter, au lieu de nous faire ici payer double leur contrariété.
Ils ont 15 et demi et 14 ans, savent ce dont ils ne veulent plus, parviennent peu à peu à le dire au lieu de somatiser à l'approche des dates fatidiques. Combien de douleurs d'estomac déclenchées dès le vendredi matin, combien de violences contenues dès la veille, de tension palpable qui monte... Prisonniers d'un chantage affectif depuis 7 ans maintenant. Grandir avec ça devient trop lourd pour des ados. Handicapant. Lourd pour nous tous. Rien n'étant jamais acquis, surtout avec leur père, nous savons Doux et moi qu'à terme le fragile équilibre du "droit de visite et d'hébergement" imposé par un jugement ne tient qu'à un fil : celui de sa fluctuante bonne volonté. Toutefois, pour lui, ses enfants restent un repère, le seul fil d'une socialisation normale. L'antichambre de la désocialisation. A la précarité financière, il a déjà ajouté la misère intellectuelle et morale, l'instabilité psychologique, la précarité d'un domicile non fixe, le transexualisme. Faisant grandir ses fils avec cette honte de leur père. "C'est comme ça et pas autrement". Ils ruent dans les brancarts, ils ont mal, ils sont mis au pied du mur, ils font avec, douloureusement. Inutile de préciser qu'à chacun de leur départ, mon coeur de mère s'angoisse.
Ils ne veulent plus y aller. Plus du tout. Hier, la violence a monté dans la journée. Par pallier à mesure que l'heure fatidique approchait.
- j'irai pas, c'est mort.
S'en est suivi une discussion houleuse avec leur père sur le parking devant ma porte. Il ne cède pas d'un pouce. Jamais. Pour quiconque. Pas même pour ses enfants. Celui qui avait dit, si sûr de lui, "de toutes façons l'amour d'un enfant est acquis aux parents", sans se douter que, de l'autre côté, ses propres fils déclaraient que "les parents, ils faut qu'ils méritent l'amour que les enfants leur portent, on n'est pas obligés d'aimer ses parents". Au milieu de tout cela, il devrait y avoir, ou pas, le respect.
Bien sûr que j'aurais aimé les garder près de moi tout l'été, mais leur père étant un procédurier de premier ordre (j'ai déjà frôlé l'enquête sociale, la plainte pour maltraitance... par vengeance parce que mon départ brutal il y a plus de 7 ans n'a toujours pas été digéré, parce que sa rancune est tenace et, chevillée à son corps aujourd'hui ridiculement féminisé, c'est elle qui le maintient en vie...), je ne peux pas me permettre de risquer une "non présentation d'enfant". Les garçons le savent. Ils savent que la solution réside dans une modification officielle des droits de visite à leur demande. Jusqu'à présent, cette démarche était trop difficile pour eux, l'expression d'un rejet flagrant officialisé.
Aujourd'hui ils semblent prêts. Ils le demandent. Ils l'ont dit hier. Ils veulent parler à un juge. Enfin. Les psychologues qui les suivaient/portaient il y a quelques années avaient conseillé qu'ils coupent les ponts, afin de mieux se reconstruire. Eux ne le souhaitaient pas, ils étaient encore trop jeunes et gardaient l'espoir d'un père. Attraction-répulsion. Mais avec le temps, ils ont perdu le souvenir de ce qu'était leur père. Ils ont reporté leur amour filial ailleurs.
Avec Doux et ses enfants, nous avons pansé leurs déceptions à chacun de leurs retours au bercail. Ils ont souhaité changer de nom. Mais ça n'est pas possible. Ils ont souhaité se faire adopter par Doux. Mais tout ça n'est pas possible. Les conditions ne sont pas réunies. Leur hantise, celle qui peuple de cauchemars les nuits de Numéro2, c'est qu'ils retournent chez leur père s'il m'arrivait quelque chose. Je ne peux pas les rassurer. Je ne peux que tout faire pour rester en bonne santé et faire attention au volant.
Hier soir, leur départ a été houleux. Je leur ai dit de parler à leur père, j'ai dit à leur père de parler avec eux. C'est tout ce que je peux faire. J'aurais pu lui dire les attentes de ses fils, j'aurais pu lui dire ses efforts vainement attendus, j'aurais pu lui dire leur intense frustration. Mais lui ouvrir les yeux et les oreilles n'est plus mon rôle à présent.
Il leur a fallu près d'une heure pour quitter la maison. Monter dans la voiture. En redescendre. Venir pleurer dans leur chambre en claquant la porte. Proposer de se réfugier 15 j chez un copain. Se laisser convaincre. Repartir dans la voiture et revenir dans la maison...etc.
Des larmes de part et d'autre. Comment laisser sereinement partir ses enfants dans ces conditions ? C'est la dernière fois. En Août ils resteront là, advienne ce qu'il adviendra.
Maintenant, je vais sortir l'artillerie lourde. Ils ont déjà et malgré tout tellement porté...
La machine est lancée à nouveau. Avocat, huissier, JAF. Pour que leur douleur s'apaise. Pour qu'il fassent sereinement le deuil de leur père.
NB : pour ceux qui n'auraient pas suivi ces aventures là depuis le début, il ne s'agit pas d'enlever ses enfants à un père aimant... ledit père n'étant plus vraiment un père -lire ou relire là, les vies d'Elle.
La famille recomposée est déjà un exercice périlleux en lui-même, toujours en construction, en mouvement perpétuel. Protéiforme, comme les Barbapapa. Si l'on y ajoute les casseroles et les histoires non réglées de chacun, elle devient une laborieuse jonglerie permanente. Pour me défouler, j'ai pris les gros sécateurs et j'ai taillé dans le forsythia, pour libérer le rosier liane caché derrière ; j'ai taillé comme une damnée dans le cognassier du Japon son voisin pour laisser de la lumière aux althéas bleues et du mouvement au chèvrefeuille parfumé. Doux a regardé le tas de branches à mes pieds et m'a emmenée au restaurant. Au bord de l'eau.
Il m'a rappelé qu'il était là. Que nous avions réussi "notre famille". Parce que oui, nous sommes une famille. Bien plus que nous n'avions pu l'être dans nos vies précédentes.
Depuis plus d'une année, nous avons droit aux mêmes angoisses, à l'identique répétées un week end sur deux et la moitié des vacances scolaires. A l'identique, je leur réponds de voir ça directement avec leur père, d'enfin oser l'affronter, au lieu de nous faire ici payer double leur contrariété.
Ils ont 15 et demi et 14 ans, savent ce dont ils ne veulent plus, parviennent peu à peu à le dire au lieu de somatiser à l'approche des dates fatidiques. Combien de douleurs d'estomac déclenchées dès le vendredi matin, combien de violences contenues dès la veille, de tension palpable qui monte... Prisonniers d'un chantage affectif depuis 7 ans maintenant. Grandir avec ça devient trop lourd pour des ados. Handicapant. Lourd pour nous tous. Rien n'étant jamais acquis, surtout avec leur père, nous savons Doux et moi qu'à terme le fragile équilibre du "droit de visite et d'hébergement" imposé par un jugement ne tient qu'à un fil : celui de sa fluctuante bonne volonté. Toutefois, pour lui, ses enfants restent un repère, le seul fil d'une socialisation normale. L'antichambre de la désocialisation. A la précarité financière, il a déjà ajouté la misère intellectuelle et morale, l'instabilité psychologique, la précarité d'un domicile non fixe, le transexualisme. Faisant grandir ses fils avec cette honte de leur père. "C'est comme ça et pas autrement". Ils ruent dans les brancarts, ils ont mal, ils sont mis au pied du mur, ils font avec, douloureusement. Inutile de préciser qu'à chacun de leur départ, mon coeur de mère s'angoisse.
Ils ne veulent plus y aller. Plus du tout. Hier, la violence a monté dans la journée. Par pallier à mesure que l'heure fatidique approchait.
- j'irai pas, c'est mort.
S'en est suivi une discussion houleuse avec leur père sur le parking devant ma porte. Il ne cède pas d'un pouce. Jamais. Pour quiconque. Pas même pour ses enfants. Celui qui avait dit, si sûr de lui, "de toutes façons l'amour d'un enfant est acquis aux parents", sans se douter que, de l'autre côté, ses propres fils déclaraient que "les parents, ils faut qu'ils méritent l'amour que les enfants leur portent, on n'est pas obligés d'aimer ses parents". Au milieu de tout cela, il devrait y avoir, ou pas, le respect.
Bien sûr que j'aurais aimé les garder près de moi tout l'été, mais leur père étant un procédurier de premier ordre (j'ai déjà frôlé l'enquête sociale, la plainte pour maltraitance... par vengeance parce que mon départ brutal il y a plus de 7 ans n'a toujours pas été digéré, parce que sa rancune est tenace et, chevillée à son corps aujourd'hui ridiculement féminisé, c'est elle qui le maintient en vie...), je ne peux pas me permettre de risquer une "non présentation d'enfant". Les garçons le savent. Ils savent que la solution réside dans une modification officielle des droits de visite à leur demande. Jusqu'à présent, cette démarche était trop difficile pour eux, l'expression d'un rejet flagrant officialisé.
Aujourd'hui ils semblent prêts. Ils le demandent. Ils l'ont dit hier. Ils veulent parler à un juge. Enfin. Les psychologues qui les suivaient/portaient il y a quelques années avaient conseillé qu'ils coupent les ponts, afin de mieux se reconstruire. Eux ne le souhaitaient pas, ils étaient encore trop jeunes et gardaient l'espoir d'un père. Attraction-répulsion. Mais avec le temps, ils ont perdu le souvenir de ce qu'était leur père. Ils ont reporté leur amour filial ailleurs.
Avec Doux et ses enfants, nous avons pansé leurs déceptions à chacun de leurs retours au bercail. Ils ont souhaité changer de nom. Mais ça n'est pas possible. Ils ont souhaité se faire adopter par Doux. Mais tout ça n'est pas possible. Les conditions ne sont pas réunies. Leur hantise, celle qui peuple de cauchemars les nuits de Numéro2, c'est qu'ils retournent chez leur père s'il m'arrivait quelque chose. Je ne peux pas les rassurer. Je ne peux que tout faire pour rester en bonne santé et faire attention au volant.
Hier soir, leur départ a été houleux. Je leur ai dit de parler à leur père, j'ai dit à leur père de parler avec eux. C'est tout ce que je peux faire. J'aurais pu lui dire les attentes de ses fils, j'aurais pu lui dire ses efforts vainement attendus, j'aurais pu lui dire leur intense frustration. Mais lui ouvrir les yeux et les oreilles n'est plus mon rôle à présent.
Il leur a fallu près d'une heure pour quitter la maison. Monter dans la voiture. En redescendre. Venir pleurer dans leur chambre en claquant la porte. Proposer de se réfugier 15 j chez un copain. Se laisser convaincre. Repartir dans la voiture et revenir dans la maison...etc.
Des larmes de part et d'autre. Comment laisser sereinement partir ses enfants dans ces conditions ? C'est la dernière fois. En Août ils resteront là, advienne ce qu'il adviendra.
Maintenant, je vais sortir l'artillerie lourde. Ils ont déjà et malgré tout tellement porté...
La machine est lancée à nouveau. Avocat, huissier, JAF. Pour que leur douleur s'apaise. Pour qu'il fassent sereinement le deuil de leur père.
NB : pour ceux qui n'auraient pas suivi ces aventures là depuis le début, il ne s'agit pas d'enlever ses enfants à un père aimant... ledit père n'étant plus vraiment un père -lire ou relire là, les vies d'Elle.
La famille recomposée est déjà un exercice périlleux en lui-même, toujours en construction, en mouvement perpétuel. Protéiforme, comme les Barbapapa. Si l'on y ajoute les casseroles et les histoires non réglées de chacun, elle devient une laborieuse jonglerie permanente. Pour me défouler, j'ai pris les gros sécateurs et j'ai taillé dans le forsythia, pour libérer le rosier liane caché derrière ; j'ai taillé comme une damnée dans le cognassier du Japon son voisin pour laisser de la lumière aux althéas bleues et du mouvement au chèvrefeuille parfumé. Doux a regardé le tas de branches à mes pieds et m'a emmenée au restaurant. Au bord de l'eau.
Il m'a rappelé qu'il était là. Que nous avions réussi "notre famille". Parce que oui, nous sommes une famille. Bien plus que nous n'avions pu l'être dans nos vies précédentes.
Libellés : Elle, Mes poussins, vie de recompo
19 Comments:
je viens de lire tes autres textes..je suis.;déboussolée..
plein de courage..pour toi et tes garçons..mais je crois qu'en effet vous avez réussi une nouvelle famille...
J'ai connu ta situation il y a quelques mois à peine. Agnès (ma fille) a totalement éxplosé un soir chez son père. Elle m'a téléphoné, demandé de venir la chercher d'urgence, et a dit à son père tout ce qu'elle avait sur le coeur depuis des années. Un choc pour le père. Mais comme la réaction est venue directement de sa fille, et de personne d'autre, il a été obligé de l'accepter.
Depuis, elle ne loge plus chez lui et a abandonné le rythme 1,3,5 et la moitié des vacances scolaires. Elle accepte de le voir de temps à autres, mais sporadiquement, pour un resto ou un ciné. Elle a refusé de partir en vacances avec lui cet été, et désormais, c'est acquis.
Ce n'est pas une victoire, mais je la sens soulager et plus sereine. Je ne juge pas, je n'interviens plus. Mais j'avais un avantage sur toi, pas de mariage, union libre, pas de jugement de garde et surtout... il n'a jamais payé un centime de pension alimentaire depuis 14 ans ! Ma fille a 16 ans, elle n'est plus sous influence et a réussi à communiquer sa propre vision des choses.
Tes fils, s'ils sont comme ma fille à une certaine époque, doivent se sentir très mal. Je ne suis pas POUR les séparations des pères et leurs enfants, loin de là, mais quand la situation devient toxique pour les enfants, il faut avancer et les protéger, jusqu'à ce qu'ils sachent le faire eux-mêmes. Bon courage ma belle !
PS : désolée pour l'orthographe, c'était du "vite fait fatiguée"
Re-bises et plein de courage !
PS 2 : moi aussi je joue du sécateur quand je suis énervée :)
Ça doit être bien difficile à vivre tout cela pour vous tous. Difficile de trouver des mots apaisants dans une telle situation.
Oh combien difficile cette situation ! Heureusement que pour toi, et pour vous tous, Doux est là pour vous soutenir. J'espère que tes garçons obtiendront rapidement la "libération" qu'ils souhaitent.
Je te reponds sur mon blog.
Moi aussi je suis bouleversée.
FD= Force et Détermination?
Bises
Célestine
Quand tu parles de cette partie de ta vie j'imagine trop bien ce que tu dois ressentir face au chagrin de tes enfants. Courage pour la suite. et si je puis me permettre, quel type celui qui ignore le mal être de ses propres enfants.
Je suis à chaque fois bouleversée lorsque tu évoques cette partie de ta vie, la douleur de tes enfants. Je ne trouve pas les mots justes, s'il y en a. Je vous souhaite force et courage.
Jéolianne
Je ne sais pas quoi te dire non plus. Juste te lire /t'écouter. Et voir que ça y est ils commencent à être assez "grands" pour dire ce qu'ils ne veulent plus.
Bises
Bonjour ma vieille amie,
(tu est toujours tres jeune, mais à présent on compte en décénies)...
Je sais ton angoisse, tu l'affrontes seule avec le soutien efficace de ton compagnon...
Laisse moi poser la main sur ton épaule, en guise d'amitié afin que tu continues ton combat pour tes enfants...
c'est aussi ca etre parent, on donne la vie, surtout vous les femmes... et puis, on prend régulierement des petits bouts de la sienne pour la leur offrir... sachant que l'on paiera tous ces moments de douleur, mais... c'est comme ca...
Pong
Plein de bises, je pense souvent à toi.
ici c'est moi qui pense au "et si je meurs demain?"... rien n'est réglé pour le moment :-(
par contre, changer de nom, c'est venu de ma grande, et "mon papa est mort", c'est mon Viking qui l'a sorti...
Je ne sais quoi dire... Juste dans l'empathie, mais comment imaginer même ce que tu vis/ ce que tes garçons vivent et portent / ce que votre famille recomposée porte.
Vous êtes dans mes pensées...
Plein de bises du FarWest
Hellooo. Juste un petit coucou en passant. J'espère que tes vacances toutes neuves sont géniales ! J'espère surtout que tes fils vont bien après les derniers tumultes.
Bises du Nord !
Arfffff.. Quoi te dire de plus ?? Pas glop ?? Mon coeur de mère poule comprend.. imagine plutôt.. ce que le tien doit endurer..
Une question me taraude là.. Si les deux aînés n'y vont plus, quid du petit dernier ??? Il n'a pas l'âge de dire qu'il ne veut plus y aller.. Y'a une solution pour lui ??
FD, je reviens de vacances, de ma chère Espagne. J'ai lu ton billet le 4 juillet, jour du baptême de ma nièce, jour des 70 ans de mon père, jour des valises parce que nous partions le lendemain à l'aube. Je n'ai pas réagi, parce que j'étais bouleversée, émue et (op)pressée. J'en ai longuement, intensément porté le contenu. Il faut aller vers la vie, ce qui construit, vivifie, anime, embellit, simplifie, apaise, réjouit, amuse.. facile à dire me diras-tu? Tu le fais, bravo et de tout coeur bon courage pour le travail magnifique que tu fais avec les tiens. Et merci de partager ces moments intimes avec nous.
je decouvre seulement ton blog, et donc, ton histoire.
Je te félicite d'avoir parcouru, déjà, un si long cheminement, dans ton désir d'être heureuse...
pour ce qui est de ton recit concernant tes deux fils, je compatis, vraiment. Ils sont à present sur le bon chemin. seule leur voix, à eux, n'a de poids auprès d'un juge pour enfant, dans le but de revoir le jugement du divorce, qui a conditionné la mise au point du droit de visitedu père... continues comme tu le fais. je vois que tu communiques toujours très bien avec eux, c'est si important.... très bientôt, ils vont êtrepr^ts pour faire la demarche juridique qui générera le changement qu'ils souhaitent.
il est normal, à leur age, que ce soit un souci difficile à gérer et qu'ils soient donc perturbés.
Je te demande de les féliciter, de ma part, pour le courage dont ils font preuve...C'est si difficile, ados, de s'opposer à ses parents, de façon constructive.
je vous souhaite, à toi et à toute ta famille, bon courage.
J'ai les larmes aux yeux en lisant cet épisode, même si je connais déjà la situation des garçons et l'histoire de leur père. C'est injuste et juste injuste. Pour toi et pour mes frères.
Heureusement il y l'amour qui sauve.
C'est beau l'amour. Non c'est pas beau. C'est magnifique. Non c'est plus que ça. There's no words.
Tes enfants ont raison : on n'est pas obligé d'aimer ses parents. Puissent-ils trouver un brin de paix en eux... Pas simple, j'imagine.
Merci. Que ça fait du bien de lire tes mots. Ma fille a 16 ans dans 2 mois et elle vient enfin de dire "non" à son père et de refuser d'y retourner le week end prochain. Va-t-elle tenir? Il y a un énorme chantage affectif de la part de Lui. Mais je suis fière de ma fille de cette décision, elle l'a prise toute seule, je n'ai jamais voulu interférer dans leur vie à tous les deux mais qu'est-ce que j'ai angoissé. Serait-ce ici la fin de tant d'angoisses, est-ce qu'on va enfin vivre libres, sereines? J'ai relancé la machine judiciaire avec avocat à la clé cette fois parce que je suis fatiguée, trop fatiguée. Tant pis si ça me coûte bonbon. Ma fille est décidée et si tout se passe comme elle veut et si le JAF l'écoute elle bénéficiera d'un droit de visite LIBRE donc c'est elle qui choisira quand elle veut aller là-bas. Ouf ! Vite, vite, vite, que tout aille vite est mon souhait. Pourquoi les hommes sont-ils si procéduriers? Je n'ai jamais compris cela. Merci encore pour tes partages.
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