mardi, juin 23, 2009

Journée de*****

Edit du 30 juin : BOUHOUHOUHOU ! je sais pas ce que j'ai mais j'étais persuadée que c'était mercredi le 02 juillet... et comme je ne bosse pas mercredi, je me voyais en vacances dès mardi soir... J'ai appris fortuitement hier lundi que non, les vacances c'est JEUDI SOIR ! Ainsi donc, je n'ai PAS FINI !
Ouais, plaignez-moi !




VDM*. Sans rire. Une journée à te faire regretter la journée de la veille, qui déjà n'était pas top du tout mais nettement moins pire, à comparer.

Le Zébulon, toujours prêt à bondir et à speeder sauf quand nécessaire (s'habiller pour aller à l'école, prendre son petit déjeuner un jour de classe...trouver/mettre ses chaussures...son sac...) n'était pas très en avance. Comme d'hab', tu me diras...
Vautré sur le canapé au lieu d'être en train de se laver les dents, arborant un T-shirt (propre de 10 mn) auréolé de tâches de cacao frais au moment de partir... Bref, une fois le Zébulon enfin chaussé, sac en bandoulière, le cheveux hirsute (on ne va pas s'attarder sur le coiffage, c'est 15 mn de gagnées !) le Lapin Bondissant qui trottine près de lui (elle est prête à temps, elle, encore toute à la joie de sa vie d'écolière toute neuve!) nous nous dirigeons vers le carrosse familial qui les déposera en chemin avant de me conduire vers mes enviables aventures zépiennes.

Zwip zwip, rassurant déclenchement de la serrure à distance. Harnachement des uns, des autres. Et au moment d'introduire la clé dans le neiman (tu sais, le truc sous le volant à droite, je dis ça pour ceux qui ne se souviendraient plus des antiques voitures à clés !)...

Aaaaahhhhhh.... mince..... c'est quoi ce trou ?! Un grand trou béant à la place de ma serrure ! Je me dis que la voiture est vieille, le bidule se serait-il décroché lorsque j'ai retiré la clé la veille (Hulk, my name is Hulk)? A regarder de près le bidule à mes pieds, il m'a l'air bien explosé pour être juste mort de vieillesse... Et en ressortant, je constate, dépitée, qu'il en est de même avec la serrure côté conducteur.

Oh pinaise, dirait Omer.

La vaaaaaache ! Ils se sont attaqué à la voiture la PLUS POURRITE du coin !
Je t'assure, les joliettes du voisinage, intactes. La plus vieille mais aussi peut être la seule qu'ils croyaient savoir démarrer ?

N'empêche, désharnacher la petite troupe, décharger les fauves, "Je crois qu'on sera en retard ce matin, les nains". Téléphoner, blablablabla.Trouver une voiture de location pour Doux, l'y déposer (fallait bien lui aussi qu'il aille travailler, le brave homme, puisque je prenais du coup sa charette).
Tout ça devient nettement moins simple lorsqu'on est en zone semi-rurale, à 25 km de son lieu de travail et à 10 km de l'école des Groumpfs.

Une contrariété n'arrivant jamais seule, c'est Ainé dans la journée qui m'appelle pour m'informer qu'il faisait "sauter" ses derniers cours pour aller chez son pote faire de la guitare, et que d'ailleurs si le lycée appelle, ça serait super sympa de leur confirmer que oui oui j'ai bien mis dans son carnet le mot l'autorisant à ne plus aller en cours ! T'as raison, crois-y bien fort mon poussinou !

La fin d'année scolaire est chez nous toujours un peu difficile, toutes fatigues accumulées et confondues...
Moi je te le dis, là, entre quat'z'yeux...


VIVEMENT MARDI PROCHAIN, 16h30 !







*vie de merde

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jeudi, juin 18, 2009

Faire table rase...



Elle me demandait il y a peu pourquoi je ne bloguais plus... Sa question m'a surprise... je n'avais pas l'impression que ça se voyait tant que ça ! La réponse est que paradoxalement, j'ai trop de choses à dire. Que je n'arrive pas les hiérarchiser, les classer. Alors je remets au lendemain, comme si le lutin de l'organisation allait frapper dans la nuit, mettant en ordre non seulement mes idées mais, tant qu'à faire, la pile de papiers administratifs et autres en souffrance sur un coin du bureau familial.

J'étais partie, il y a quelques semaines, pour vous parler de notre famille. De l'art de vivre en milieu recomposé. La ratatouille familiale. Puis, de fil en aiguille, de quotidien en quotidien qui stratifie, fin d'année scolaire et statut de remplaçante obligent, je fais du tri. Je range, je fais du vide, je fais de la place pour le suivant, je mets en ordre.

C'est en préparant ce matin les cartons de livres «désherbés» cette année (joli nom) que je m'interrogeais sur ma propension quasi compulsive à «faire le vide», justement. A me débarrasser de ce qui ne sert plus. Sans états d'âme ou presque.
Si j'aime mon métier, ça n'est pas uniquement parcequ'il me permet d'acheter des livres et d'en lire en moyenne 2 par semaine ; ça n'est pas non plus seulement pour le bonheur et les fous-rires avec les 6è Segpa le jeudi (sauf quand Mickael et Ferdun font des concours de pêts...) Un de mes grands bonheurs est de faire le tri, le nettoyage dans les rayons. Ôter ce qui est ancien, obsolète, inadapté au public. Vieillot et peu engageant (un Dalloz de 1958 sur l'Histoire des institutions et des régimes politiques de la France moderne 1789-1958 est totalement inadapté – en plus d'être dépassé- en collège, je vous mets au défi de faire travailler un jeune ado là-dessus !).
Ce matin, je mets en cartons. Une association locale vient demain trier et récupérer ce qu'elle pourra revendre lors de sa grande brocante annuelle. J'avais dit «à la louche 3 cartons»... sans vraiment regarder les piles empoussiérées derrière mon bureau. J'en suis déjà à 5 cartons... Ce dont elle ne voudra pas partira à la déchetterie. Oui, je sais, j'en fais bondir certains... "on ne jette pas un livre". Certes. Dans l'absolu. Mais je ne suis pas archiviste et la BNF fait ça bien mieux que moi pour ce qui est de la conservation des livres parus en langue française depuis des lustres.

Trier. Jeter. Faire table rase. Je sais qu'on peut repartir de zéro.
En 1971, mes parents ont pris leurs deux filles sous le bras et sont partis refaire leur vie à 6000 km. 7 ans plus tard, nous avons fait le chemin inverse, en deux «lots», en loucedé, chassés par une dictature. «Une main devant une main derrière», se plaisait à se ironisr en grimaçant ma grand-mère, qui n'avait jamais accepté notre départ ; elle qui était arrivée en France dans les années 20, «une main devant une main derrière» en droite ligne de son village du Piémont.

Longtemps plus tard, c'est sans états d'âme que j'ai pris mes trois garçons sous le bras et que je nous ai installés tous les 4 dans une nouvelle vie sans leur père. La décision avait toutefois mûri en tâche de fond pendant des années.

Aujourd'hui, je sais que « rien n'est jamais acquis à l'homme, ni sa force, ni sa faiblesse ni son coeur, et quand il croit ouvrir les bras, son ombre est celle d'une croix, et quand il croit serrer son bonheur, il le broie » (spéciale dédicace à celle qui se reconnaitra). Si demain dépend d'aujourd'hui, les jours qui se suivent ne sont pas obligés de se ressembler. Nos morceaux de vie non plus. Je vis léger, comme on voyage léger. J'ai dit un jour ailleurs sur la blogosphère que je ne m'attachais pas aux objets... le « doudouisme ». Ainsi, les vêtements vont et viennent dans mes armoires, ainsi que les paires de chaussures (bon, elles, elles viennent plus qu'elles ne vont, je dois rétablir la vérité sinon Doux-qui-me-lit va encore me faire une réflexion !)

Je vis léger, je vis comme si demain tout pouvait chavirer, s'arréter net. Les amitiés vont, les amitiés viennent, quelques unes demeurent, par delà les décennies. Les autres reviennent, avec le temps de l'âge adulte.

Prendre le meilleur de chaque jour, dire je t'aime, le montrer. Poser ses cailloux et regarder devant soi. Remplir son coeur plus que ses poches (ou que son 24h de Darel- j'en veux uuuuuuuuun!)

Le secret du bonheur, quoi.
Oh, j'ai dévié du début de billet. Mots en vrac.

Tu vois, je blog encore ;-)

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lundi, juin 08, 2009

Truc de filles

Fleur de géranium rosat



Edit du 11/06
pour celles qui ont des velléités de savonnerie (Mab et Manderley) je vous conseille d'aller voir , c'est très très bien fait et de tous les sites/blogs fréquentés c'est celui qui m'a rassurée le plus quant à la simplicité du truc. En gros il vous faut des huiles, de l'eau, de la soude caustique, un thermomètre type thermomètre à confiture (de 0 à 100°C), un mixeur plongeant type mixeur à soupe, des gros saladiers, des gants, des lunettes de protection, des vêtements protecteurs. Pis comme moules, des briques de lait (vides, hein !) lavées et huilées vont très bien , ou des barquettes de fromages blancs individuels ou ce que vous voulez (des moules à gâteaux en silicone aussi, type moules à muffins mais là c'est déjà un investissement superflu...) Super fastoche, une fois qu'on ne panique plus devant la soude !

De la tambouille en veux-tu en voilà. Voilà donc à quoi je passe une bonne partie de mon famélique temps libre... certes un peu moins depuis que ma balance au 0,1g a rendu l'âme. J'attends sa jumelle qui ne saurait tarder...

Ma dernière tambouille cosmétesque, un must-have pour moi depuis un an, c'est la lotion démaquillante yeux-visage (j'alterne avec un lait-cocooning l'hiver).


Eau magique démaquillante (type eau miscellaire) tonique et anti-âge


40 %Hydrolats (cette fois c'est mauve+géranium menthoné)
50% Eau de source
le reste c'est :
Huile de ricin sulfatée (miscible dans l'eau)
Glycérine végétale
tensio-actif doux ("Sugar" INCI: Décyl glucoside & Cocamidopropyl Betaine)
extraits de concombre, de thé vert, de pépins de pamplemousse, sauge, romarin
aloe vera concentrée

Sans odeur et presque incolore.
Pas d'huiles essentielles puisqu'il me sert à démaquiller les yeux. Résultat parfait, laisse la peau douce et fraiche. J'adore ce principe de nettoyage rapide, l'huile de ricin est à la fois parfaite pour nettoyer et assouplir la peau qui ne tire pas (peau sêche, pourtant)

Et puis des trucs et des bidules en cours de cogitation sur une base olfactive de verveine (selon l'usage, ce sera verveine-menthe ou verveine-petitgrain)

Et puis des savons et encore des savons (Mémé serait contente, il pourrait y avoir la guerre, ma famille ne manquera pas de savons ! si tant est que je pense bien à stocker l'huile, comme Mémé m'a toujours dit !) Prochaine après-midi savonnière pour tester le savon au lait d'avoine et un autre à la crème de soja... et puis si j'arrive à en quémander un litre à l'ânier du coin... des savons au lait d'ânesse. Pour le fun.

Il y a quelques années, je dépensais des (grosses... mea culpa) centaines d'euros en produits cosmétiques... aujourd'hui c'est en ingrédients et matières premières naturelles (je peux mettre 25 euros dans 2 ml d'huile essentielle de rose ou de néroli... même pas peur) Doux, s'il te plait ne lis pas ça ;-) promis je ne l'ai fait qu'une fois !

Voilà, c'était un "post-à-pas-cher" dans la catégorie grosse flemme. Vous ne m'en voulez pas ? J'ai trop de choses à dire et je ne sais jamais par quel bout les présenter... Une prochaine fois, je parlerai de recomposition. La notre, bien sûr.

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